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La phobie scolaire…que faire ?

 
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« Je ne veux pas aller à l’école ! » Cette phrase, on l’a tous entendue de la bouche de nos enfants.

Mais quand elle devient récurrente, c’est là que ça devient problématique. Est-ce passager ou une phobie scolaire est-elle en train de s’installer ?

Voici quelques éléments pour reconnaître les indices de la phobie scolaire, et essayer de s’en sortir.

La phobie scolaire, c’est quoi ?

  • La phobie scolaire se traduit par une peur panique d’aller à l’école. En France, on dénombre environ 2% d’enfants scolarisés atteints.

Qui est concerné ?

  • Tous les enfants peuvent être concernés : garçon ou fille et quel que soit le milieu social ou le niveau scolaire. Mais, c’est souvent lors de la petite enfance (maternelle) ou à l’adolescence (collège, notamment lors de l’entrée en 6ème) que la phobie se manifeste le plus.

Comment la reconnaître ? 

  • Crises d’angoisse, mal de ventre, vomissements, troubles du sommeil, apathie, les symptômes sont nombreux et divers. Parfois mêmes multiples. Mais une chose est sûre, c’est que ces symptômes n’interviennent jamais le week-end ou pendant les vacances. Par contre, il se renforcent le dimanche soir ou quelques heures avant de partir à l’école. Cela peut même se transformer en panique absolue.

Quelles sont les causes ?

  • Là aussi, les causes peuvent être nombreuses. Mais l’important est d’en discuter avec l’enfant et les professeurs pour bien les identifier et les cerner. Harcèlement, mal-être, pression du résultat, moqueries, échec scolaire…

Que faire ?

Tout d’abord, rassurez votre enfant et ne rompez pas le dialogue. Encouragez-le et montrez-lui que vous croyez en lui. Donnez-lui des clés pour réagir face au harcèlement si c’est le cas. Minimisez la pression par rapport aux notes. Éloignez-le de personnes qui pourrait le juger.

Puis, informez l’équipe enseignante qui est aussi votre alliée. Chaque acteur de la vie scolaire autour de l’enfant doit être au courant de ce qui se passe afin de garder un oeil bienveillant et protecteur sur l’enfant. En cas de harcèlement, l’équipe va convoquer les petits bourreaux en herbe et cela aide parfois à ramener le calme.

De plus, vous pouvez réfléchir à un emploi du temps adapté pour éviter la déscolarisation. Des cours allégés, des matières triées pour un temps. On peut allonger ou déplacer le temps des contrôles, notamment en les plaçant à des horaires différents. Bref, des tas de solutions sont envisageables à condition d’en discuter.

Un suivi psychologique à l’école ou en dehors semble judicieux. Le professionnel de santé identifiera peut-être d’autres causes plus profondes à cette angoisse.

Selon les cas, on peut envisager un changement d’école, toujours en accord avec l’enfant. Il doit pouvoir dire si cela va l’aider ou amplifier l’anxiété de se trouver dans un univers inconnu.

Enfin, avant d’envisager la déscolarisation étape ultime, essayez de voir les alternatives possibles : cours du CNED pour certaines matières, changement de classe, cours particuliers… Car une fois déscolarisé l’enfant risque de s’enfoncer dans cette « désociabilisation » et le retour à l’école n’en sera que plus difficile.

Quoi qu’il en soit, et malgré la difficulté de cette période, restez positif, n’accentuez pas la pression avec des « qu’est-ce qu’on va faire de toi ? » et gardez surtout de bonnes relations entre vous ! La phobie scolaire peut s’évaporer comme elle est venue.

Photo : ©Virginie Hamon pour MAMAN VOGUE

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