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J'ai accouché par voie basse de jumeaux en siège !

 
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Adélaïde aime les surprises. Il y a un peu plus d’un an, elle apprend lors sa première échographie qu’elle est enceinte, non pas d’un enfant, mais de deux ! « C’était une très bonne surprise ! Même si cette grossesse a été plus suivie que la normale, j’ai été très active et ai pu travailler jusqu’à la fin du septième mois. Malgré ma difformité, j’étais bien dans mes baskets ! » 

Un diagnostic de siège pour un des bébés

Une surprise n’arrivant jamais seule, Adélaïde va devoir composer avec l’agitation de ses petits locataires. « A chaque échographie mensuelle, les bébés bougeaient et prenaient des places différentes. Au cinquième mois, tous les deux étaient en siège, au sixième, ils avaient la tête en bas pour finalement prendre au septième mois une toute autre position : chacun la sienne ! Première à se présenter, ma fille était confortablement assise en tailleur, les fesses posées sur mon col, tandis que mon fils était juste au-dessus d’elle avec la tête en bas. A partir de ce moment-là, il n’y avait aucune chance que ma fille se retourne, car elle n’avait plus beaucoup de place et était coincée par son frère. »

Des inquiétudes

La douche est froide pour Adélaïde qui espérait accoucher par voie basse. Son gynécologue la rassure. « Quand il m’a dit qu’on allait tout faire pour que cela soit possible, j’étais un peu effrayée. Une radio du bassin plus tard, le verdict était bon. J’avais le feu vert pour un accouchement en siège, idéalement à huit mois de grossesse. Mon médecin m’a beaucoup apaisée en me disant que pour lui, cela ne changeait pas grand chose qu’il y ait deux bébés. Et il m’a informée que je referai une radio à mon arrivée à l’hôpital pour vérifier les mesures. »

Un accouchement par voie basse

« A la fin de mon huitième mois, j’ai perdu les eaux et le travail a commencé naturellement vingt-quatre heures plus tard. La radio était bonne. L’accouchement en siège pouvait commencer, je m’étais préparée ! Finalement je ne me souviens de rien de terrible, douloureux ou délicat comme je m’y attendais. Juste le souvenir d’avoir poussé extrêmement fort et d’avoir au une épisiotomie… »

Une complication pour le deuxième bébé

« La particularité d’un accouchement gémellaire est que l’on ne peut jamais prévoir comment va réagir le deuxième bébé après le départ du premier. Comment va-t-il occuper l’espace ? C’est bien là le moment le plus critique ! Et pour moi, cela n’a pas loupé : mon fils s’est retourné à ce moment précis et a décidé de présenter ses pieds tout en remontant énormément. Je tenais ma fille dans les bras. On me l’a alors reprise en disant qu’il fallait expulser mon fils en urgence. Le médecin a alors appuyé de toutes ses forces en haut de mon ventre pour le faire descendre, puis l’a attrapé par les pieds… Un moment ravissant ! Malgré la fatigue du premier accouchement, je me souviens avoir poussé de toutes mes forces, surtout au moment où mon fils est resté coincé au niveau de mon col. Heureusement, je l’ai vite eu dans mes bras ! »

Une surveillance particulière

« Après l’accouchement, ma fille a été suivie par un kinésithérapeute à cause de la position en siège qu’elle avait eue dans mon ventre. Il fallait vérifier qu’il n’y avait aucune incidence sur ses hanches et ses chevilles. A l’hôpital, l’équipe médicale m’avait montré des petits massages et exercices à lui faire : masser ses pieds pour ouvrir ses chevilles vers l’extérieur, la faire se tourner sur le ventre en appuyant sur sa hanche… On nous a également conseillé de mettre un petit boudin dans son lit au niveau de ses jambes pour les lui relever un peu. A priori, cela a été très efficace puisqu’un mois plus tard, elle n’avait plus aucun signe de sa position en siège… » 

Un beau souvenir

« C’était finalement une magnifique aventure ! J’ai entièrement fait confiance à mon médecin ce qui a été, je pense, la clef du succès. J’ai fait ma part de travail en poussant de toutes mes forces. Tandis que lui a su me rassurer et me guider tout au long de l’accouchement. Il a si bien géré que je ne me suis même pas rendu compte des risques encourus ! Un accouchement par voie basse en siège demande une confiance un peu aveugle en l’équipe médicale…»

photo @Albane de C – Maman Vogue

Laetitia d’Hérouville

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