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Rencontre avec Daphné, la fille du sixième

 
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Vous le savez, on aime bien partir à la rencontre des « mamans vogue », celles qui nous inspirent par leur jolie famille, leur énergie débordante et leurs 150 projets, celles qui nous éclairent par leur vision des choses de la vie… C’est Daphné qui nous a inspiré cette semaine, architecte, parisienne dans l’âme, et maman d’un petit poupon à croquer… 

Peux-tu te présenter en quelques lignes ?

Je m’appelle Daphné et j’ai 28 ans. Je suis l’ainée d’une fratrie de trois filles nées à Paris – ville que je viens de quitter pour la première fois pour venir m’installer à Bordeaux.
Paradoxalement, je suis à la fois quelqu’un de très calme et de complètement hyperactif. J’ai toujours mille idées en tête et ne me pose quasiment jamais.
Depuis décembre 2016, je suis aussi la maman d’une petite Léopoldine qui nous comble de bonheur avec son papa.

Quelles sont tes activités ?

Je suis architecte dans la « vraie vie ». Sinon, depuis que je suis toute petite, je suis très manuelle. Pendant des années je dessinais énormément. Ces derniers mois, j’ai surtout beaucoup tricoté, fais pas mal de couture et me suis mise également à la photo – même si je tâtonne encore pas mal. J’adore apprendre, donc quand je veux me mettre à quelque chose je donne tout!

Quelle est ta plus belle rencontre ?

Sans hésiter : mon mari. Pourtant je suis la reine des rencontres insolites, j’ai rencontré presque toutes mes amies par hasard (dans la rue, le train, à la librairie, à la maternité, à la terrasse d’un café et plus récemment sur instagram…).
J’ai rencontré Edouard dans mon immeuble alors que nous étions voisins de palier depuis 8 mois sans jamais nous être croisés. C’était il y a presque cinq ans un samedi matin et je m’en souviens comme si c’était hier : je descendais mes poubelles, il partait à la laverie, on s’est arrêté devant les boîtes aux lettres et on s’est échangé nos numéros. Deux jours après, on dinait ensemble, depuis ce jour on ne s’est plus jamais quittés.

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Quelles sont les choses les plus difficiles pour toi ?

Je dirais, faire des choix. J’ai toujours mille idées en tête, des tonnes d’envies, mais depuis que je suis maman, mon temps, j’ai surtout envie de le donner à ma fille. Trouver le juste équilibre ce n’est pas tous les jours évident alors plutôt que de commencer trop de choses à la fois, j’essaie de sélectionner, de ne pas m’éparpiller pour essayer d’aller au bout de ce que j’entreprends.

Un petit secret ?

Je n’écoute quasiment que de la musique classique. C’est ça m’apaise, m’accompagne pour aller courir, me stimule quand j’ai des tonnes de choses à faire à la maison. C’est mon truc à moi. J’écoute la musique presque toujours quand je suis seule mais ayant pris l’habitude enceinte d’en faire profiter mon bébé, je continue aujourd’hui avec Léopoldine.

Un compte Instagram, pourquoi ?

J’ai ouvert mon compte Instagram le 1er janvier 2016 sur les conseils de mon mari car cela faisait quelques mois que nous essayions d’avoir un bébé et il s’était dit que ça me ferait du bien de me concentrer sur quelque chose de nouveau. Je suis tombée enceinte moins de trois mois après et finalement avec la grossesse, mon compte est devenu de moins en moins anonyme. Aujourd’hui, je poste pas mal de photos, j’écris un peu, mais surtout je partage et échange avec de nombreux parents. Cela m’a permis de faire de très jolies rencontres.

A la naissance de Léopoldine, on s’était mis d’accord avec mon mari pour ne pas l’exposer sur les réseaux sociaux et j’ai dû faire preuve de pas mal d’imagination pour ne jamais montrer son visage en entier. Je n’aurais jamais cru tenir si longtemps avec des bouts de pieds, de mains, des dos et des demi-visages. Finalement, je pense que c’est cette contrainte qui m’aide à encore plus m’appliquer, pour suggérer sans trop dévoiler.

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Maman d’une jolie petite fille, peux-tu nous en dire plus sur ta vision des choses !

– grossesse:

Aimes-tu être enceinte ? Pourquoi ?

Malgré un début de grossesse assez difficile (nausées, vomissements et hospitalisations), j’ai adoré être enceinte et je suis prête à signer pour la même grossesse. Enceinte, je me trouvais jolie et j’étais bien dans mon corps. Notre bébé bougeait énormément et le sentir remuer et grandir, c’était magique.

Sentir ce petit être en moi ça a été la plus belle expérience de ma vie.

Qu’est ce qui te marque le plus durant la grossesse?

La sensation de ne plus jamais être seule. Enceinte, je me battais pour deux, je me sentais plus forte. C’est resté aujourd’hui quand je suis avec Léopoldine : elle me donne confiance en moi. Qu’est ce qui te manque le plus quand tu n’es plus enceinte ?! Mon ventre!! Je pouvais passer des heures à le caresser et le regarder bouger. J’ai eu la chance de prendre peu de poids pendant ma grossesse mais juste après l’accouchement, j’aurais peut-être eu besoin d’une transition plus douce. Je suis rentrée de la maternité le ventre aussi plat qu’avant, comme si toutes traces de grossesse avaient disparu. J’ai mis du temps à m’y habituer.

As-tu eu un baby blues ?

Non, mon ventre m’a tout de suite manqué mais pour rien au monde je ne serais revenue en arrière. J’ai passé les trois premières nuits de ma fille à la regarder dormir et à me dire que c’était ma plus belle réussite. A la seconde où je l’ai vue j’ai su que je ne pourrais plus jamais me passer d’elle.

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-Jeune maman:

Es-tu plutôt maman cool ou maman stressée ?

Je crois que je suis un peu toutes les mamans à la fois. Une maman poule, cool, câline, organisée, un peu stressée mais surtout une maman louve. Je suis beaucoup plus fusionnelle que je ne l’aurais pensé et en même temps assez zen. J’ai passé près de 9 mois collée à Léopoldine sans jamais la confier et en même temps, quand elle est près de moi je lui laisse pas mal de liberté. Je ne la quitte pas des yeux – je la dévore même – mais je ne la sollicite pas tellement.

As-tu de l’aide pour t’occuper d’elle ?

J’ai eu la chance de garder Léopoldine 8 mois et demi. Depuis la rentrée elle est gardée par une assistante maternelle et pour quand on en aura besoin, elle a de super grands-parents, oncles, tantes et même cousines qui sont prêts à la prendre un peu.

Si tu devais choisir 2/3 principes fondamentaux que choisirais-tu ?

La communication : pour moi c’est la base. En amour, en amitié, en famille c’est important de se parler, de se dire (gentiment) les choses, les bonnes comme les mauvaises pour éviter les tensions et les non-dits qui souvent créent des conflits qui pourraient être évités.

Le respect et la tolérance : j’aime les gens autour de moi tels qu’ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts.

Accepter les différences et apprendre à vivre avec, c’est très important pour moi et je souhaite transmettre cela à ma fille dès son plus jeune âge.

La patience : ce n’est clairement pas mon point fort. Quand je veux quelque chose, souvent je le veux tout de suite. J’ai appris de mes expériences récentes qu’il faut parfois savoir lâcher prise et laisser le temps faire les choses. C’est d’ailleurs comme ça que je suis devenue maman.

Un petit rituel auquel tu es très attachée avec ta fille ?

La sortie du bain. Depuis sa naissance c’est très souvent son papa qui lui donne le bain mais c’est moi qui la sèche. La tenir serrée contre moi dans sa cape de bain, c’est un de mes moments préférés de la journée. Pour l’instant elle n’est pas très câline, donc ces rares instants j’y tiens énormément.

Tes astuces pour calmer un chagrin ou une blessure ?

Quand elle se fait mal ou qu’elle est triste, je l’assoie sur mes genoux et je lui parle. Je fais attention à ne pas minimiser sa douleur ou ses chagrins mais plutôt à faire preuve d’empathie. J’aime quand elle me regarde avec ses grands yeux foncés et qu’elle fronce légèrement les sourcils. On se fixe un petit moment et ça passe. Je lui fais chaque fois un câlin, la couvre de bisous et parfois je lui chante aussi une petite chanson.

Et le papa, il t’aide ?

Le papa, il fait de son mieux pour être disponible quand il rentre à la maison. Le soir, quand il arrive à temps c’est lui qui lui donne le bain. C’est leur petit moment à tous les deux. Le matin aussi, c’est toujours lui qui va la chercher dans son lit et qui la ramène dans le nôtre. Avec notre emménagement à Bordeaux ça n’a pas été facile de retrouver le rythme et l’équilibre que nous avions à Paris. Nous avons été un mois à distance durant lequel j’ai appris à m’organiser sans lui. Il m’a fallu quelques semaines pour que je lui laisse à nouveau de la place. Depuis que j’ai repris un travail, nous avons beaucoup mieux rééquilibrer notre organisation et c’est lui qui va la chercher le soir et s’en occupe en attendant que je rentre.

Un petit défaut que tu aimerais supprimer ?

Je suis trop sensible, trop émotive, trop entière. Je vis tout à 200% et je ne me protège pas assez. J’aimerais savoir prendre plus de recul, me laisser moins submerger par les émotions, prendre les choses moins à cœur, être moins susceptible.

Ta plus grande qualité ?

Je suis pleine de vie et je crois que c’est ce qui me décrit le mieux. Cela fait de moi quelqu’un de joyeux, déterminé et débrouillard. J’ai pas énormément d’énergie à dépenser et mes proches me disent souvent que je suis un peu hyperactive. Chez moi une journée, c’est 24 heures. (Je n’aime pas tellement dormir…)

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– Travail :

Je suis architecte depuis maintenant 3 ans et demi. Comme mon congé mat a coïncidé avec la fin de mon CDD et notre départ sur Bordeaux, j’en ai profité pour prendre du temps pour nous, pour le déménagement, pour découvrir notre nouvelle ville et surtout pour profiter à 100% de ma vie de maman. Je viens de trouver un poste dans une petite agence et à 28 ans, je viens de signer mon premier CDI.

A quel rythme travailles-tu? Comment gères-tu le travail avec ton bébé ?

Avant l’arrivée de ma fille, j’étais très investie dans mon travail, souvent même aux dépens de ma vie privée. Je ne comptais pas trop mes heures et il m’est arrivé assez souvent de travailler des soirées et des weekends à l’agence. A bordeaux, j’ai eu la chance de tomber sur des patrons – pères tous les deux – qui se sont tout de suite montrés compréhensifs face à mes besoins. Ils m’ont proposé un 80% du lundi au jeudi, que j’ai accepté de suite. Avoir tous mes vendredis, c’est ce dont je rêvais secrètement avant de chercher du travail.

J’avais très peur de la séparation après 8 mois et demi passés toutes les deux. La rentrée est arrivée et l’adaptation s’est très bien passée. Presque trop. Léopoldine me quittait le matin avec le sourire et je la récupérais le soir rieuse. J’étais presque vexée. Aujourd’hui, j’en suis hyper fière : elle a sa petite vie à elle, ses copains, une nounou qui est une vraie perle. Au bout d’une semaine je la jalousais presque.
Attendre mon mari et ma fille tout la journée m’a servi de déclic et j’ai eu envie d’avoir ma vie à moi et de reprendre une activité. Avec un temps partiel, je profite au maximum de mob travail que j’adore, et de Léopoldine les 3 jours de weekend. C’est le meilleur équilibre pour moi pour l’instant, même si je coure beaucoup.

Es-tu du genre super organisée ou au contraire complètement bohème ?

Je suis du genre plutôt hyper (trop) organisée et assez maniaque. Comme je suis un poil hyperactive, pour faire un maximum de choses, j’essaie de me planifier des plages dans la journée suivant ce que j’ai à faire. Je me garde toujours une marge pour les imprévus car j’ai besoin de me sentir toujours disponibles quand on a besoin de moi et je déteste me sentir dépassée par un emploi du temps trop chargé.

Culpabilises tu de travailler souvent par rapport à ta famille ?

Je ne culpabilise du tout de travailler car je pense que dans une famille il est important que chacun ait sa vie et soit épanoui dans ce qu’il fait. Je pense que de prendre un peu de recul par rapport à ma fille et à mon foyer me fait du bien.
Pour l’équilibre de notre couple, la reprise a été positive aussi. Ce n’est pas tous les jours valorisant d’être mère au foyer. On se sent parfois un peu dans la peau de Cendrillon. Et puis, j’adore mon métier, il fait parti de moi et me rend (encore plus) épanouie.

Tes astuces pour souffler ?

J’aime beaucoup me promener seule, sans mari et sans poussette. Le soir quand Léopoldine dort et que mon mari bouquine, il m’arrive assez souvent d’enfiler mes chaussures et de ressortir une petite heure, les mains dans les poches.

Des projets?

Un nouveau travail, des dizaines de tricots pour l’hiver, un deuxième enfant j’espère, puis pourquoi pas un troisième, un quatrième (je rêve d’une grande fratrie !), acheter une petite maison avec un jardin, me lancer un jour dans de la création pour enfants (j’adore le tricot, la couture et le DIY en général), tenir un blog…

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Retrouvez Daphné sur Instagram @la.fille.du.sixieme

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