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Ces premiers jours avec bébé post maternité !

 
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Vous souvenez vous du sketch de Florence Foresti sur ces choses qu’on ne vous dit pas au sujet de la grossesse ? Et bien pour moi, ce n’est pas ça le secret le mieux gardé de la maternité. Peut-être parce que j’ai eu de belles grossesses et des accouchements faciles, ou peut-être parce qu’on ne prépare pas les futures mamans primipares à ce qui suit… Le post maternité.

Après la naissance de ma première fille, dans des conditions pourtant idéales, je n’aspirais qu’à du repos, du calme et de la tranquillité avec mon bébé tout neuf… Et la réalité que j’ai découverte est tout autre. Si je savais que devenir mère serait un tsunami psychologique et émotionnel, je m’attendais à ce que le défi physique prenne fin après l’accouchement. J’étais loin du compte…

Le sommeil et les pleurs

Deux réalités se sont vite imposées à moi après l’accouchement :

  • Un nourrisson dort certes beaucoup, mais il le fait par microcycles de 45 minutes maximum ce qui laisse peu de temps pour se reposer.
  • Un nourrisson pleure, et c’est bien normal puisque c’est pour lui la seule façon de s’exprimer. Par contre, il ne suffit pas toujours de le rassurer, de l’entourer, et de le sécurisé pour le calmer. Parfois, rien n’y fait et on se sent démuni.

Ces deux phénomènes se sont imposés à moi dès la seconde nuit qui a suivi la naissance de mon aînée : la fameuse nuit de la java pendant laquelle, en tant que parent, on apprend en version accélérée à la fois la patience et l’impuissance face aux pleurs de nos bébés.

L’allaitement

Qu’on allaite au sein ou au biberon, un des premiers défis est d’apprendre à nourrir son bébé. Ce qui semble à priori simple et naturel ne l’est pas toujours. Je ne peux ici parler que de ce que je connais : l’allaitement au sein et les multiples questions qu’il soulève : quand donner ? À quel rythme ? Le bébé a-t-il terminé? assez mangé ? Est-ce normal qu’il veuille déjà remanger ? Quelle position prendre ? Faut-il alterner les seins ?… Et les inconforts qu’il engendre les premiers jours : la montée de lait, les crevasses, et autres engorgements.

J’ai appris que la réussite de l’allaitement dépend de multiples facteurs tangibles et intangibles. Un allaitement avec un bébé peut très bien se passer et ce n’est pas pour autant que le suivant fonctionnera. Une des clefs est d’avoir un bon démarrage, et pour cela il ne faut pas hésiter à se faire aider plus que de raison.

Les tranchées et les lochies

Ou, quand il n’y en a plus, il y en a encore. On nous dit souvent qu’une fois le bébé sorti, on oublie tout et on profite. C’est en parti vrai, sauf qu’il faut encore dans l’immédiat expulser le placenta et ensuite vivre une bonne semaine avec des contractions qui arrivent un peu quand elles veulent et en particulier au moment où on donne le sein. C’est ce qu’on appelle les tranchées. Elles permettent de refermer les vaisseaux de l’utérus qui irriguaient jusque-là le placenta (et donc de nous protéger du risque d’hémorragie). Elles aident l’utérus à retrouver sa taille d’origine, et elles le « nettoient » des derniers petits débris et caillots. Les tranchées sont fort utiles donc, mais après avoir subi les douleurs de l’accouchement, on n’a plus envie d’avoir mal… Et plus le nombre de grossesses augmente, plus elles sont douloureuses.

Elles sont accompagnées par des saignements appelés lochies. Ce sont des espèces de règles dont les écoulements sont assez importants les premiers jours et qui peuvent durer 3 à 6 semaines. Mieux vaut s’y préparer.

La fatigue et la chute hormonale

La fatigue et les courbatures sont incontournables après le traumatisme physique que représente l’accouchement. S’ajoute à cela la chute des hormones. Il est donc normal de se sentir incroyablement fatiguée, « vidée ». Souvent cela n’arrive pas immédiatement. Dans mon cas l’euphorie de la naissance m’a maintenu en forme les 10 premiers jours et puis progressivement, j’ai commencé à me sentir fragilisée et vulnérable face à la dépendance absolue de mon bébé envers moi et à la grande responsabilité à laquelle je faisais face.

Post maternité – l’aventure ne fait que commencer

En vivant ces phénomènes, j’ai peu à peu compris qu’aimer son bébé ne signifie pas faire comme si tout allait bien tout le temps. J’ai pour habitude de dire que la maternité est l’expérience qui m’a rendue la plus immensément heureuse dans ma vie mais que c’est aussi l’aventure la plus déstabilisante et difficile de ma vie. Et les premières semaines sont un condensé de ces deux extrêmes. Pour mon aînée, j’ai été parfois plongé dans un profond désarroi à cause de la fatigue, dans ces moments là j’avais l’impression d’être dans un tunnel sans fin. Pour ma seconde, ces réalités ont été moins pénibles à vivre car je savais qu’elles étaient temporaires. Qu’à 6 semaines on commencerait à sortir la tête de l’eau et qu’à 3 mois on aurait acquis un semblant de rythme. C’est pour ça qu’il était important pour moi d’en parler, de lever le voile car je pense sincèrement qu’anticiper ces réalités permet de les vivre plus sereinement.

Lire aussi :

Comprendre les pleurs de bébé

Naturopathie – Le guide pour réussir son allaitement

Témoignage : l’épuisement maternel ou le burn-out de la mère de famille

Mathilde M, auteur du blog www.mesloupiottes.com

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