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Mes 9 idées d'enseignante pour faire travailler ses enfants sans en avoir l'air.

 
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Comment réussir à déconnecter après le travail ?
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Faire travailler ses enfants : au début, le principe de l’école à la maison les a plutôt emballés.
Il faut dire que le concept de la continuité pédagogique était plutôt sympathique : pas de réveil, moins de temps passé devant son cahier et même quelques liens vidéos à regarder…
Malheureusement, cela n’a pas duré : c’était, comme cela l’est souvent pour nous, l’attrait de la nouveauté.
Très vite, les récrés et les copains ont commencé à leur manquer, et surtout, voir papa ou maman se transformer en maître ou maîtresse ne les a plus guère amusés.
Comme vous n’avez pas eu envie que l’école à la maison vire au conflit, vous avez un peu lâché du lest par rapport à ce que l’enseignant demandait…
Mais votre conscience vous a vite rattrapée : et si votre enfant prenait du retard par rapport aux autres ? Pire, si, à force de moins stimuler ses neurones, il régressait ?

C’est là que l’enseignante que je suis intervient pour vous faire déculpabiliser.
Car les enfants peuvent aussi apprendre des tas de choses autrement que face à un exercice de grammaire.
Alors pourquoi ne pas profiter de cette période pour travailler autrement?

Voici donc quelques idées, plutôt destinées aux élèves de l’école élémentaire, faciles à mettre en œuvre.

Ces activités ont plusieurs avantages : elles vont faire sens pour vos enfants car ils y verront une finalité immédiate et elles mêleront plusieurs disciplines (l’interdisciplinarité, comme on la nomme pompeusement dans le jargon de l’éducation nationale).

1) Faire une recette de cuisine.

Ou comment joindre l’utile à l’agréable. En préparant les ingrédients d’un gâteau, on travaille subrepticement les sciences. Peux-tu me préparer d’un côté les ingrédients solides et de l’autre les ingrédients liquides? Comment fais-tu pour différencier les deux? On l’interroge sur l’unité utilisée : Est-ce que c’est indiqué en grammes ? En millilitres ? On distingue ainsi les unités de masses de celles des volumes. On en profite aussi pour utiliser la balance, que les enfants n’ont pas toujours l’occasion de manipuler en classe.
Pour les plus grands, à partir du CM1, on peut donner les ingrédients dans des unités qu’ils auront besoin de convertir. Ce sera l’occasion de se remémorer le tableau de conversion et de l’utiliser en situation réelle.

2) Tenir un carnet de bord du confinement.

Rien de mieux pour travailler la production d’écrits que de parler de ce qu’on vit.
Le carnet peut prendre différentes formes : cela peut être une feuille par jour, sur laquelle on écrit les activités que l’on a faites, son ressenti… Puis on réalise une belle couverture (hop, les arts visuels) avant de relier toutes les pages.
Cela peut également être un cahier qui est dédié à cette activité et qui pourra être illustré au gré des envies de l’enfant.
Pour les plus jeunes ou ceux qui bloquent face à l’écriture « libre », on peut donner une trame répétitive à compléter : ce que j’ai fait aujourd’hui, ce que j’ai mangé, qui j’ai appelé, la musique que j’ai écoutée..
Cela constituera un souvenir de cette période particulière pour plus tard.

3) Jouer à des jeux de société où ils ont besoin de calculer.

Pour cela, le mille bornes est parfait. Il fait travailler les compléments à cent, les nombres jusqu’à mille (comme son nom l’indique), et permet d’additionner.
Autres jeux indémodables et idéaux pour les mathématiques : le monopoly et la bonne paye. Faute de payer actuellement en liquide à la boulangerie, les enfants peuvent manipuler la fausse monnaie.

4) Tenir une boîte à messages.

Chacun y écrit ce qu’il a à transmettre aux autres et le glisse dans la boîte. Cela peut être des doléances (des frites à tous les repas SVP !) mais aussi des messages positifs : ce qu’on a aimé faire, des petits mots d’amour….
On décide d’un moment pour dépouiller (une fois par semaine ou plus suivant le rythme qu’on veut -et peut- se donner).
C’est ensuite l’occasion de tenir un petit conseil de famille, et de faire une séance d’instruction civique et morale déguisée.

5) Faire le résumé d’un film ou d’un dessin animé.

Après avoir regardé un long métrage (je sens que vous aimez bien cette idée d’activité), on demande à son enfant de nous le raconter.
Il n’est pas si facile d’avoir un esprit de synthèse et cela demande un vrai entraînement. Ne pas se perdre dans les détails de l’histoire, repérer les grandes lignes, utiliser des connecteurs… Les compétences orales et en vocabulaire seront fortement mobilisées.
Avec une variante possible : choisir un dessin animé en anglais pour qu’ils progressent en compréhension orale.

6) Faire travailler ses enfants : Monter un spectacle.

De l’écriture du scénario en passant par la mémorisation du texte, rien de mieux pour travailler le français et le langage oral.
Les plus imaginatifs écriront leur propre histoire, les autres pourront réciter une poésie, des blagues carambars ou faire un spectacle de magie.
Le public sera plus restreint que celui de la classe lors d’une récitation, mais nul doute qu’il sera tout à fait captivé par ce qui se joue sous ses yeux.

7) Faire une chasse au trésor.

On profite de son côté ludique pour y dissimuler des exercices !
On y met des calculs, des charades, des rébus, des mots à aller chercher dans le dictionnaire. Et on peut même y mettre des défis sportifs (et hop, l’EPS). Bien sûr, on prévoit un trésor, pour appâter le chaland.

8) Instaurer un temps de lecture familial.

L’idée est de passer un moment ensemble, à faire la même activité (lire), mais séparés (ce dont on a aussi grandement besoin).
Cela peut être après le repas de midi, ou avant celui du soir… Le tout est d’instaurer un rituel rassurant pour l’enfant.
L’enfant choisit l’ouvrage dont il a envie. On n’impose surtout pas le contenu. Si l’enfant veut lire une BD ou un manga, c’est son droit. Notre but, c’est qu’il lise. Alors, on pose nos téléphones, on ouvre nous-même ce roman qui attend depuis bien trop longtemps sur notre table de chevet et on fait preuve d’exemplarité.

9) Le laisser rêver.

Car permettre à son enfant de ne rien faire, c’est lui laisser l’occasion de stimuler son imagination… Et ça ne peut avoir que du bon !

Texte : @haut-les_nains

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