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L'auto-médication: simplicité ou danger?

 
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Quand bébé est malade, il est parfois difficile d’appeler un médecin. Si le pédiatre n’a pas de rendez-vous dans la journée, que l’on est en déplacement, où que l’on ne peut garder son enfant soi-même, la tentation de combler le mal rapidement, par ses propres moyens, est très forte.

L’idéal est de garder son enfant chez soi, de combattre la fièvre avec du Doliprane, de le laisser se reposer (toujours sous la surveillance d’un adulte), et d’attendre patiemment de voir un spécialiste.

Mais ce n’est pas toujours aussi simple… Combien de parents ont épuisé leurs « journées enfant malade »? Combien n’arrivent pas à obtenir un rendez-vous rapide? Combien se voient refuser l’envoi d’un médecin au domicile, notamment dans les grandes villes ou la demande explose? Combien, en l’absence d’autre solution, craignent que la crèche ne refuse de garder leur enfant « dans cet état »?

Dans ce domaine, les parents débutants sont souvent plus prudents que les parents de famille nombreuse. En effet, les mères de plusieurs enfants reconnaîtront aisément les symptômes d’un eczéma, d’une otite ou d’une dent qui pousse, et il n’est pas rare que celles-ci diagnostiquent une varicelle, une angine ou une rhino-pharyngite avant le médecin.

Oui, mais.

Un bébé ne peut pas s’exprimer, et un symptôme peut toujours en cacher un autre.

Si une fièvre peut être causée par une pousse dentaire, elle peut aussi cacher une infection.
Si une diarrhée peut être bénigne, elle peut cacher une autre pathologie ou une déshydratation sévère qu’il convient de soigner à l’hôpital.
Si un rhume est un « passage obligé » en hiver, il peut aussi s’être transformé en bronchiolite sans que nous n’ayons rien décelé…

Il ne faut jamais perdre de vue que ce qui a fonctionné pour un enfant ne fonctionnera pas forcément pour les autres membres de la fratrie, et que des symptômes qui en apparence semblent identiques peuvent être en réalité très différents. L’usage de certains médicaments peut également entraîner des risques d’allergie.

Quelques précautions à prendre

– Attention à ne pas donner d’Advil lorsque l’enfant a la varicelle, et plus généralement sans avis médical. L’Ibuprofène contenu dans ce médicament a des effets controversés et peut favoriser notamment des nids infectieux.
Le Doliprane est le seul médicament recommande en cas de fièvre, en l’absence d’avis médical.

– De nombreux sirops sont contre-indiqués avant 3 ans, il est impératif de lire absolument la notice.
L’homéopathie elle, est utilisable dès la naissance (pour les troubles du sommeil, du transit, etc), mais elle ne peut être utilisée comme telle. Il faudra, après obtention d’un avis médical, diluer les granules dans l’eau du biberon, par exemple.

– Il convient de faire un tri régulier dans sa pharmacie, de jeter les médicaments périmés, les produits (sirops, lotions, etc) ouverts, les antibiotiques non terminés.

« Prudence est mère de sûreté »

Dans tous les cas, à l’exception du Doliprane, il est toujours souhaitable d’attendre d’avoir vu le médecin pour commencer un traitement. Si cela est impossible, l’avis d’un pharmacien pourra malgré tout être précieux.

De même, il convient de se rappeler que l’auto-médication en plus de ne pas forcément soigner la cause réelle d’un symptôme, peut en reculer la prise en charge, ce qui peut s’avérer très dangereux.
Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, la meilleure d’entre elles est finalement de faire confiance aux gens qualifiés, pour le bien de l’enfant!

 

Maelle
© Annaclick

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