J’ai écouté mon instinct maternel et j’ai eu bien raison !

« Dès l’annonce de ma grossesse, mon mari et moi avions la conviction que nous serions de ceux que l’on appelle des parents poules. Avec ce tout petit être qui se tissait dans le secret, notre instinct de parents était né. Un sacré instinct, presque animal pour ma part.
Notre bébé est arrivé et au fil des semaines, nous avons inventé notre propre façon d’être parents. Nous avons tâtonné, en essayant de percevoir ce qui lui correspondait le mieux.
L’expérience des autres
L’arrivée d’un bébé cristallise l’attention et ce n’est pas pour nous déplaire. Car on pourrait en parler pendant des heures. Et quel bonheur de partager tous ces sujets de conversation avec d’autres qui ont déjà vécu les mêmes choses. C’est l’occasion de s’échanger de bons conseils, encore faut-il qu’ils soient partagés de façon bienveillante et reçus avec un peu de recul !
« Laisse-le pleurer », « habitue-le rapidement à être séparé de toi », « arrête du jour au lendemain l’allaitement, sinon il ne prendra jamais le biberon » … En voilà quelques-uns qui m’ont marquée. Ils étaient bienveillants et avaient certainement fait leurs preuves dans d’autres familles. Mais ils heurtaient mon instinct maternel à moi.
Le jour où j’ai choisi d’écouter mon instinct maternel
Nous avons parfois été tiraillés par la volonté de suivre les expériences des autres, pensant qu’il s’agissait de la seule façon de bien faire. Mais rapidement, nous sommes revenus à nos propres convictions. Car pourquoi faudrait-il tout précipiter ? Pourquoi faudrait-il sevrer nos enfants à peine venus au monde, de tout ? Lorsqu’on en a la possibilité, ne peut-on pas les couver un peu, leur offrir ces quelques mois ou années de cocon avant de les projeter dans le tourbillon de la vie en société ?
Ce que mon instinct de mère me soufflait
- Je n’ai jamais laissé pleurer mon bébé dans son berceau. Résultat : quelques semaines lui ont suffi pour faire ses siestes et quelques mois pour faire ses nuits.
- Je le prends à chaque fois qu’il pleure. Car mon instinct de mère me dit qu’un bébé qui pleure a besoin d’être consolé par ses parents. Résultat : ce n’est pas pour autant un enfant capricieux.
- Je ne n’ai jamais confié mon bébé pendant les 9 premiers mois de sa vie. Résultat : à 9 mois, son entrée à la crèche s’est extrêmement bien passée et il joue normalement avec les autres bébés. Son auxiliaire de puériculture parle même de cas d’école, tant son adaptation était réussie.
- Je l’ai sevré en douceur. Pas facile d’accepter une tétine en silicone lorsqu’on est habitué au sein de maman. Résultat : aujourd’hui, il bat des records de vitesse lorsqu’il boit son biberon.
On ne devrait pas avoir de complexes à vouloir faire les choses en douceur. Après tout, la meilleure formation n’est-elle pas celle de mère ?
Apolline BC
© photo Maman Vogue
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5 commentaires
Il s’agit d’un témoignage d’une expérience personnelle et non la seule manière de faire, bien-sûr. Le but est de montrer que quelle que soit la situation, et il y a autant de situations que de mamans et de familles, il faut se faire confiance 🙂
En effet je vous rejoins tout à fait lorsque vous dîtes que c’est toujours intéressant d’échanger avec d’autres parents quant à l’éducation que nous donnons à notre progéniture. En revanche là où je ne suis absolument pas d’accord et même choquée de voir votre assurance et cette conviction d’avoir raison. Si il y a bien un domaine où l’on tâtonne, où l’on « tombe » et on essaie de se relever, c’est bien dans celui de l’éducation. Chapeau à vous si vous êtes convaincue d’être la meilleure… en tout cas en ce qui me concerne j’ai beaucoup à apprendre des autres et ce qui est chouette c’est de pouvoir échanger.
Bonjour,
Je partage qq1 de vos avis …. cependant … cette maman ne travaille pas ? Elle n a qu 1 seul enfant ? Car Étant moi même maman de plusieurs enfants dont l aîné a 4 ans, mon dernier est bien plus facile et sereine alors que je l ai laissé pleuré que mon aînée au même âge que j ai pris dans les bras des qu elle pleurait… la vie familiale et professionnelle ne me permet pas de vivre dans votre monde de bisounours.
Je trouve votre article très culpabilisant pour les mamans qui laissent pleurer/ mettent leurs enfants en crèche des leurs plus jeunes âges.
De plus; je ne trouve pas sain de n être que centré sur son enfant : surtt pour lui !
Quel bonheur de savoir qu’il y a des mamans comme moi 🙂 J’ai essayé suivre quelques conseils « comme ça » et j’ai vite arrêté car mon bébé s’est opposé tout de suite. Résultat on le suit on l’accompagne et ça se passe très bien! Beaucoup d’amour et de bienveillance.
Tout à fait d’accord ! Certes l’experience et l’avis de nos proches, de notre entourage, et même du pédiatre, nous permet d’avoir un aperçu de ce que l’on pourrait faire mais chaque maman doit apprendre à s’écouter et à agir en fonction de ce qu’elle juge le mieux pour son bébé. C’est LA personne la mieux placée avec le papa bien sûr pour être à l’ecoute des besoins de son bébé. Et si on n’a pas envie de le laisser pleurer et bien tant mieux ! Et tant pis pour ceux qui jugent. Chaque maman fait de toute façon du mieux qu’elle peut pour combler son bébé dans ses besoins, de son amour. Il faut simplement avoir confiance en soi.