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Etre maman ou se laisser déranger dans sa tranquillité

 
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Être maman, c’est une révélation, un épanouissement, une joie de tous les jours. Mais c’est aussi se laisser déranger dans sa tranquillité. 

C’est un fait, j’ai toujours voulu avoir des enfants. Beaucoup, je ne sais pas, mais je voulais être maman. Aujourd’hui, je suis maman d’un petit garçon. J’aime mon fils à la folie, et je réalise la chance que j’ai de l’avoir eu si facilement. Je l’ai vraiment désiré. J’ai attendu le jour de sa naissance avec impatience. Il a aujourd’hui deux ans et je ne m’imagine pas la vie sans lui.

Ou plutôt, si, parfois, je m’imagine ce que serait la vie sans lui. Une vie où je pourrais retrouver ma grasse matinée du samedi matin, mes longues douches, ma tasse de thé au calme, mes soirées sans cris et sans larmes, mes courses sans couches et sans compote. Une vie où je pourrais avoir des vacances sans mon coffre plein à craquer de jeux, de livres, de doudous, et ma voiture sans morceaux de gâteau qui jonchent le sol.

Parce que, j’ai beau aimé être maman, il y a des choses qui me semblaient tellement évidentes dans ma vie d’avant, qui me paraissent si précieuses chaque fois que je peux les toucher un peu du doigt aujourd’hui.

C’est quoi se laisser déranger ?

Se laisser déranger quand mon fils me demande de jouer avec lui aux Lego alors que j’ai enfin pu me poser sur mon canapé avec mon roman du moment. C’est se lever pour lui donner son petit-déjeuner, à sept heures un samedi matin, alors que l’appel du lit se fait si grand. C’est accepter de lire « Monsieur Grincheux » pour la dixième fois de la journée alors que j’avais justement un peu de temps devant moi pour écouter un podcast. C’est aller lui donner à boire alors que le film du vendredi soir a déjà commencé. C’est sacrifier une soirée de couple pour le consoler quand il a fait un cauchemar.

Être maman quand nous ne sommes pas disponible

Mais voilà, parfois, je ne suis pas disponible, parfois je dis non, je lui dis d’aller jouer tout seul dans sa chambre ou de simplement regarder le livre dans son coin. Parfois, le câlin du soir est un fait un peu trop vite. Et je m’en veux. Comme si je le négligeais, comme si j’étais une mère horrible, qui ne se souciait pas de son enfant. Je m’en veux d’être si égoïste et de ne penser qu’à moi.

Mais faut-il vraiment céder à toutes les requêtes de ses enfants ? Faut-il renoncer à ces rares moments de tranquillité ou, au contraire sont-ils nécessaires à notre équilibre ?

C’est vrai que j’ai toujours un petit soupir de soulagement quand je laisse mon fils à la crèche. Je me dis que je vais enfin pouvoir faire de ma journée ce que j’ai envie d’en faire. Et même si c’est simplement aller au travail, il faut avouer que c’est quand même grisant de prendre la voiture sans un enfant qui réclame son doudou tombé par terre pour la énième fois du trajet.


Alors ai-je raison d’être aussi dure envers moi-même ? N’ai-je pas mérité un peu de tranquillité de temps en temps ? D’ailleurs, même s’il râle un peu ou insiste, mon fils n’a pas l’air complètement déstabilisé lorsque je lui refuse quelque chose. Il peut apprendre à être seul, à s’ennuyer, à vivre sa vie en dehors de maman. Tout moment n’a pas être occupé à tout prix, et nous n’avons pas forcément besoin d’être sans cesse à leur côté.

Être maman c’est aussi s’arrêter et observer

C’est vrai que de temps en temps, il faut savoir laisser aller. Savoir abandonner son bouquin, éteindre son cerveau d’adulte, et accepter de s’asseoir par terre pour construire une tour ou faire un puzzle 10 pièces. Et, quand on accepte de renoncer à sa tranquillité, on se rend compte que l’on finit par observer notre enfant. Pour ma part, j’aime observer l’air ultra concentré que prend mon fils quand il fait une tour de Lego, le voir ranger ses animaux au garde-à-vous, ou encore l’entendre rire à l’histoire que je lui raconte pour la centième fois.

Reconnaître son besoin de tranquillité

Nous avons toutes plus ou moins du mal à se laisser déranger dans notre tranquillité, pour la simple raison qu’on y est toutes plus ou moins attachée. Moi, je le suis particulièrement, et c’est parfois difficile de le laisser me bousculer.

Je n’aime pas dire que parce qu’on devient parent, on n’a plus de vie, parce que c’est faux. On a une vie, différente de celle d’avant, et si on sait s’y prendre, on peut retrouver ces instants de tranquillité qu’on pensait avoir perdu.

Car nous avons aussi toutes besoin à un moment donné de tranquillité. Ne serait-ce que pour se reposer, se ressourcer, se retrouver soi-même. Accepter que ce n’est pas parce que la voisine semble ne jamais se poser qu’on a les mêmes besoins qu’elle, et qu’elle est une meilleure maman que nous.

Reconnaissons notre besoin de tranquillité, évaluons-le. C’est en prenant conscience de ce besoin vital que nous aurons le réservoir nécessaire pour être complètement disponible pour nos enfants.

N’oublions pas qu’avant d’être mère, nous sommes des femmes, avec des forces, certes, mais aussi des limites. Une maman reposée sera une bien meilleure maman qu’une maman à bout. 

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