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Devenir maman m'a rendue plus belle

 
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Il y a eu les grossesses, le potentiel fou de ce corps qui change en vue d’un objectif bien précis. Deux corps dans une même enveloppe. Il y a eu l’accouchement, la souffrance, la délivrance et les séquelles temporaires. Puis, il y a eu deux corps disjoints.

Celui du bébé qui a commencé à grandir et a continué à se former pendant que le mien dégonflait et tentait de retrouver son aspect « d’avant ». Une drôle de métaphore. Les mamans à tous prix à redevenir identiques à avant la grossesse alors que les bébés, eux, ne cherchent qu’à quitter le stade nourrisson et à se développer toujours plus. Un corps grandit à la mesure que l’autre rétrécit. Comme un heureux jeu de vases communicants. Mais il est rare que l’on redevienne précisément comme on l’était. J’ai été irrémédiablement transformée à la fois dans mon cœur, dans ma tête et dans mon corps.

Dans les premières semaines de vie de mon fils, j’ai beaucoup détesté ce corps qui ne voulait pas reprendre sa forme originelle. Je me suis beaucoup déçue et trop acharnée à essayer de le forcer à redevenir tel que je le connaissais. Puis je me suis prise pour la reine du monde quand j’ai réussi à rentrer dans un jean normal, sans élastique sur le ventre. Mais au fur et à mesure des mois, il a bien fallu constater que certaines marques ne partiraient pas sans effort. Avais-je vraiment envie de les voir partir ? A quel prix ? Au fil des mois, j’ai fini par me rendre compte que non. D’une façon tout à fait surprenante, j’ai pris conscience que je n’avais jamais été aussi bien dans mon corps. Les stigmates sont restées : des lignes blanches sur mes fesses, une petite bouée abdominale au dessus de ma cicatrice de césarienne, des seins encore plus petits qu’avant (si c’est possible) et les petits nouveaux : des cernes et des rides. Et malgré tout ça, je me sens bien.

Je me sens bien parce que j’ai apprivoisé mes nouveaux défauts et que j’ai appris à les atténuer. J’ai changé ma garde-robe. Parfois, je me couvre plus : je ne mets plus que des maillots une pièce et à l’inverse, la plupart du temps, j’ose davantage : des bijoux, des couleurs, des coupes qui rehaussent mes hanches arrondies… J’ai appris à trouver les vêtements pratiques dans lesquels je me sens bien et belle, qui me mettent en valeur, en lumière. Depuis que j’ai ce nouveau corps, je l’assume mieux et j’ai plus envie de le montrer.

Je me sens bien parce que je ressens le désir de prendre plus soin de moi. Paradoxalement, depuis que j’ai des enfants, j’ai besoin de faire plus attention à mon corps, d’être plus femme. La maternité m’a révélé une forme de féminité et de beauté qui ne s’étaient pas encore manifestées chez moi et j’ai à cœur de les sublimer davantage qu’auparavant.

Je me sens bien parce je me sens épanouie dans mon nouveau rôle. L’impression très profonde d’être à ma place alimente mon cœur d’une nouvelle joie. Puis, il y a tous les bonheurs de la vie de famille qui me comblent. Cette allégresse m’apaise, me pause. Ma nouvelle mission me déborde parfois mais aussi contradictoire que cela puisse sembler, je constate la quiétude qu’elle m’apporte. Et, ce calme se ressent dans mon apparence.

Je me sens bien parce que je suis aimée comme je suis : imparfaite. De mon mari, de mes enfants, de mes amis. Une de mes amies m’a dit l’autre jour que je n’avais jamais été aussi jolie qu’aujourd’hui, or j’ai 10 kilos de plus que le jour où l’on s’est rencontrées.

Je me sens bien parce que je veux être bien, je souhaite plaire pour que mes enfants soient fiers de moi. Qu’ils assument mon apparence avec moi, devant les autres. J’ai aussi envie de leur renvoyer une image apaisée et heureuse dans laquelle ils pourront se reposer.

Je suis une nouvelle femme depuis que je suis maman, incarnée dans un nouveau corps, une nouvelle enveloppe. Or comme chacune d’entre vous, j’accorde une importance particulière à mon apparence. Ce n’est pas de la superficialité vaine ou de l’orgueil, c’est une marque de considération. Avec la maternité, le lien entre mon corps et mon cœur m’est apparu criant de vérité. Le moindre défaut physique suffit à me rendre maussade et le plus petit embellissement à faire ma joie. Parfois, il me suffit de mettre du vernis à ongles ou de me coiffer de façon un peu plus fantaisiste que d’habitude pour être bien. De l’état de mon corps dépend mon estime de moi, ma confiance en moi et mon humeur et je l’assume bien mieux qu’avant. Etre maman me raccroche encore plus à ma féminité et m’a rendu plus belle.

 

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