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Déconfinement : vos témoignages

 
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Les mots qui reviennent le plus souvent lorsque vous évoquez le déconfinement du 11 mai prochain sont « flou », « galère », « improvisation » et « compliqué ».

En effet, pour l’instant, le manque de mesures claires empêche de nous préparer et de préparer nos enfants à la vie d’après. Nous avons interviewé 5 mamans : Clémence, Domitille, Laure, Chloé et Cindy qui partagent leurs avis et leurs doutes.

 

ORGANISATION : « c’est le flou artistique »

Ecole ou pas école ?

La reprise de l’école a été annoncée à partir du 11 mais tout semble encore envisagé : présence non obligatoire, organisation en demi-journées, en demi-semaine, cantine ou non… ! Bref, difficile de s’organiser avec aussi peu d’indications.

Vous êtes tiraillées entre la simplicité de l’organisation si l’école reprend normalement et la crainte des risques pris pour votre famille. Chloé qui est médecin, en plus d’être maman de 5 enfants, confirme qu’elle est

« partagée entre le besoin pour les enfants de retourner à l’école, de retrouver des interactions sociales, de se dépenser, de continuer les apprentissages et les risques encourus ».

Elle se pose également la question du point de vue de l’équilibre de ses enfants et du sien.

Cindy, quant à elle, coupe la poire en deux : « mon fils (collégien) reprendra certainement l’école surtout d’un point de vue social pour échanger avec des élèves de son âge. Il me supplie d’y retourner. Mais je garde mes filles (3 ans et 1 an) avec moi ! »

C’est la même incertitude concernant les crèches et les assistantes maternelles. Clémence confirme que cela lui semble ingérable de respecter les mesures sanitaires avec des tout-petits en collectivité : « je ne vois pas l’intérêt si on doit fliquer nos enfants tout le temps ». « Ça m’inquiète pour mon fils (1 an) qui choppe tout ce qui passe » ajoute-t-elle.

Reprise du boulot ?

Côté boulot, rien de simple non plus. Laure explique : « je reprends le travail à temps plein le 11 mai mais mes fils, qui sont en PS et MS, ne doivent reprendre que le 25 mai…

je fais quoi ? ».

Domitille, elle, est plus sereine : « j’ai choisi d’être free-lance et de travailler en fonction de ma fille donc si je dois la garder à la maison, je la garde ». Elle ajoute qu’ « il y a des personnes qui ont besoin d’un mode de garde, je ne suis pas prioritaire ».

Chloé, qui n’a pas cessé de travailler, s’interroge sur l’organisation et le rythme si cela continue : « cela fait 3 journées en 1 : maman, maîtresse, docteur ; et même 4 si on rajoute le ménage et les courses ».

A cela, nous pouvons ajouter les  inquiétudes liées aux transports en commun, à la proximité avec vos collègues de travail et à la gestion générale du quotidien.

 

RESSENTI : « pas stressée pour un sou mais besoin de mesures claires »

Tout comme pour l’organisation, les sentiments face au déconfinement sont assez incertains.

Clémence, qui a contracté le coronavirus, affirme que ce qui la rassurait « était de me dire qu’une fois que tu l’avais eu, tu ne risquais plus de l’avoir mais cette information n’est apparemment plus valide ». Elle est, toutefois,

« assez confiante de renouer avec la vie et les sorties spontanées »

même si elle nuance : « nous avons un projet bébé et l’incertitude des mois à venir m’inquiète. »

Chloé n’est « pas stressée pour un sou » mais confirme qu’elle a « besoin de mesures claires pour me projeter et aider les enfants à se projeter aussi »

Mais vos questions vont au-delà des craintes sanitaires. « Je suis inquiète pour l’économie des foyers et de la France » confie Domitille. En effet, le flou concerne également l’avenir de vos emplois et de vos finances, avec en toile de fond le risque d’une augmentation significative des prix dans les mois à venir.

 

ET APRES ? : « j’espère qu’on va modifier notre façon de consommer »

Le confinement a été l’occasion de vivre autrement et, la plupart d’entre vous a envie de mettre en place quelques changements quand le quotidien « normal » aura repris.

« J’ai envie de conserver le côté slow life que nous avons vécu,

de garder les activités manuelles, créatives, inspirantes, le fait de penser à prendre des nouvelles des proches » positive Clémence. « Je n’ai plus envie de me prendre la tête sur le timing. J’espère qu’on ne va retomber dans les affres de notre quotidien débile ».

Domitille partage cette envie : « j’aime ce que nous sommes en train de vivre parce que je prends le temps de faire les choses, j’ai un cadre de vie agréable, dans une région agréable et que je prends conscience de la valeur du temps et de la vie., prendre soin des gens autour de nous, des producteurs, des artisans.

Ce virus m’a montré la belle solidarité dont les hommes sont capables et je ne veux pas l’enterrer. »

 

Et vous ? Partagez-nous comment vous vous sentez par rapport au déconfinement !

 

 

Marie-Amélie Clement

@bonjour.melie

 

Crédit photo : @ericajimenez / Unsplash

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