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Ces dix phrases de parents que je ne prononcerai jamais

 
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Parfois lorsque nous nous adressons à nos enfants, nos paroles dépassent nos pensées, et nos mots sont plein de maladresse… Parmi eux, j’ai listé les dix phrases de parents que je ne prononcerai jamais !

– « Tu vois, ta sœur, elle y arrive, elle ! »

Il ne met plus de couche, lui ; elle mange plus proprement, elle, il a de meilleures notes à l’école, elle ne se bagarre pas… Chacun a son caractère et même si certains enfants semblent plus faciles à éduquer que d’autres, la comparaison est contre-productive !

– « Tu es la plus belle de toute la terre ! »/ « Tu es le plus fort du monde ! »

Mais non, cela n’est pas vrai. « Tu es très belle », et « Tu es très fort ! » suffisent amplement. Même si cela part d’un bon sentiment (donner confiance en lui à son enfant), les enfants croient leurs parents. Et la flatterie poussée à l’extrême peut avoir des conséquences désastreuses à l’adolescence ou à l’âge adulte ! Qui ne s’est jamais retrouvé face à un camarade de classe qui se croit « le chef » et se prend pour « le plus beau », ou à un collègue détestable, car imbu de lui-même, orgueilleux, égocentrique ?

– « Je compte jusqu’à trois ! »

Un, deux, deux et demi, deux trois quart… Reconnaissons-le, c’est risible. Compter jusqu’à trois est un double échec. Déjà, parce que l’on permet à l’enfant de ne pas obéir immédiatement. Ensuite, parce qu’on tolère qu’il prenne le temps qu’il souhaite, tout en faisant croire que l’on maîtrise le « timing » : l’adulte ne prononce « Trois ! » que lorsque l’enfant daigne s’exécuter ! Il est finalement plus simple de prévenir l’enfant quelques minutes au préalable, que l’on va bientôt quitter le parc/partir à l’école/éteindre la télévision. Au moins, l’enfant a été prévenu et n’est pas pris en défaut, ce qui réduit les frustrations…

– « Il est parti…»

Non, il n’est pas parti. Il est mort. Et la mort, c’est un mot qu’il faut savoir poser. Les enfants sont capables de comprendre cela. Il est en outre plus facile d’accepter la mort que d’autres formes de disparition (« Papy ne serait jamais parti en voyage sans me dire « Au revoir » ! »).

– « Mais si, enfin, bien sûr qu’il existe, le Père Noël ! »

Faire croire aux enfants que le Père Noël existe est une chose. Démentir ses doutes par un mensonge supplémentaire en est une autre… La Petite souris, le Père Noël, les Cloches de Pâques, oui, pourquoi pas. Mais le jour où l’enfant a atteint la maturité nécessaire pour connaître la vérité (et les âges sont extrêmement variables d’un enfant à l’autre), il faut l’accepter ! Parfois, ce sont finalement davantage les parents que les enfants qui ont envie d’y croire… Et l’enfant n’imagine pas que ses parents puissent travestir la vérité. S’il s’en rend compte, la crédibilité de son papa et sa maman risque de prendre un coup !

– « Si tu n’es pas sage, un ogre viendra te manger ! »

« J’appelle les gendarmes si tu ne te calmes pas ! ». On n’achète pas l’obéissance d’un enfant en s’appuyant sur ses peurs ! Déjà parce que c’est faux, les ogres n’existent pas et les gendarmes ont autre chose à faire que de sanctionner les enfants pénibles, ensuite, parce que l’enfant finira bien par se rendre compte que ses parents lui racontent des mensonges (encore eux !). Et puis, c’est profondément malsain de créer et d’entretenir les peurs de nos enfants !

– « Tu comprendras quand tu seras grande ».

Sexualité, philosophie, science, politique, non, les enfants ne doivent pas attendre d’être grands pour comprendre le fonctionnement du monde dans lequel ils vivent. Et d’ailleurs, quand devient-on « grand » ?  A chaque âge son degré de compréhension ! Nul besoin d’entrer dans les détails pour satisfaire un enfant. Répondre avec des mots justes et appropriés permettra d’assouvir sa légitime curiosité. Cela vaut mieux que de laisser l’enfant avec des questionnements qui le perturbent, et qui, dans certains cas, l’engageront à chercher des réponses seul… Et si l’enfant pose une question inappropriée, il est toujours possible de lui dire que cela ne le regarde pas.

-«  Bien sûr que les superhéros et les princesses existent ! »

Non, les superhéros et les contes de fées n’existent pas. Ils existent dans les histoires, et c’est merveilleux. Mais dans la vie, on ne naît pas avec de super pouvoirs, et on ne naît pas avec l’assurance de vivre heureux (et d’avoir beaucoup d’enfants !). Petite, je me suis jetée du haut du canapé pour voler comme Peter Pan : j’aurais évité une belle chute si l’on m’avait dit que les enfants ne pouvaient pas voler… Et certains drames bien plus graves sont arrivés à des enfants qui se sont défenestrés en voulant imiter SpiderMan ! Il faut se battre pour faire fructifier ses talents et construire un bonheur stable, et heureusement, il existe de très belles personnes pour nous y aider, qu’il faut savoir reconnaître sur son chemin…

–  « Si j’ étais à ta place… »

Oui, MAIS justement, nous ne sommes pas à la place de notre enfant. Et un adulte ne doit pas vivre par procuration à travers son enfant. Nous aurions adoré faire du piano enfant ? A 30 ans, il n’est pas trop tard de s’inscrire ! Ne demandons pas à nos enfants de réaliser nos propres rêves ! Soit on ne laisse pas le choix à nos enfants, « Je t’inscris à la natation car pour moi, il est indispensable que tu saches nager. », soit on leur laisse le choix (« Tu choisis entre la danse ou le théâtre, mais tu ne feras pas les deux. »). Et si on leur laisse le choix, il est hors de question d’exercer notre influence, sinon, on retire à l’enfant sa marge de liberté et ce n’est plus un choix !

« Fais disparaître ton doudou avant que je le jette à la poubelle ! »

Ce doudou que vous voulez jeter, vous étiez bien content(e) de pouvoir compter sur lui pour endormir votre amour de progéniture après des semaines de nuits hâchées. Vous étiez bien heureux également de pouvoir compter sur lui pour apaiser les chagrins en voiture, dans la salle d’attente du médecin, les premiers jours de crèche ou d’école. Et nous adultes, n’avons-nous pas quelques addictions à nos cafés, téléphones, cigarettes ou autres rituels ? Il est préférable d’accompagner l’enfant dans un détachement progressif avec son doudou plutôt qu’employer la brusquerie, car si pour eux, cette étape est très importante, elle est aussi tellement difficile !

Je ne dirai jamais tout cela, mais si vous mes enfants, vous nous entendez, bien malgré nous, prononcer une de ces phrases, soyez indulgents avec vos parents… Car vous nous comprendrez, quand vous serez plus grands !

Maëlle Margail.

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