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Baby Blues quand tu nous tiens…

 
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Je suis tombée enceinte de mon premier enfant à l’âge de 24 ans. Lorsque j’ai appris que j’étais enceinte, j’ai beaucoup pleuré le premier jour puisque je ne désirais pas avoir d’enfant avant quelques années et j’étais terrorisée. Je vivais une vie simple et légère avec mon compagnon. Je devais dire adieu à cette période où nous formions un duo fusionnel. Je culpabilisais énormément de ne pas éprouver de la joie. Est ce que je serai une bonne mère, capable de prendre soin de mon bébé et de l’aimer ? J’ai vraiment mis du temps à accepter ce changement d’état, de statut… 

Premier trimestre compliqué

Je me sentais dépossédée de mon corps, abritant désormais un inconnu. Un corps pour deux. Le premier trimestre a vraiment été compliqué, une fatigue immense, nausées et surtout un ventre toujours aussi plat. Je n’arrivais pas à réaliser. J’avais tellement hâte que mon premier trimestre se termine. Je n’arrivais pas à trouver ce moment agréable, j’étais mal et pleine de doutes sur moi-même et mes facultés de devenir mère.


La grossesse a suivi son court, les échanges avec le bébé restaient timides. Je grossissais à vu d’œil, me sentant de plus en plus mal à l’aise dans ce corps qui était le mien.

Un souvenir flou



Puis, Jules a fini par pointer le bout de son nez. J’ai eu un accouchement compliqué, épuisant, j’étais à bout de forces. J’ai fini par sortir mon bébé et malgré 11 heures de travail avec une péridurale qui ne fonctionnait pas, je garde un souvenir flou et frustrant de l’accouchement. 


J’ai vraiment souffert le lendemain de mon accouchement, j’avais mal partout, comme si je m’étais prise un camion en pleine face ! Je ne tenais pas sur mes jambes avec des malaises à répétions ; heureusement le papa a assuré mais j’ai le sentiment d’avoir tout loupé… Au fils des jours, je me suis sentie mieux, pouvant enfin m’occuper de mon bébé et apprendre maladroitement ces nouveaux gestes.

Baby Blues quand tu nous tiens



Puis vient cette fameuse chute d’hormones et le baby blues en rentrant à la maison. J’ai sûrement paniqué de rentrer et d’être seule. En tant qu’infirmière je savais que le baby blues existait mais je n’aurais jamais imaginé qu’il me toucherai autant. J’étais dévastée, j’ai pleuré sans arrêt pendant 2 semaines. Les visites interminables et la pression de nos proches n’a rien arrangé, j’étais vidée de mon énergie et de mon élan vital. Je regrette de ne pas avoir su dire stop au bon moment.


Le premier mois fut donc : HORRIBLE ! Entre ce fameux baby blues, la fatigue et le chamboulement dans mon quotidien, rien n’allait. C’est très frustrant de ne pas se sentir à la hauteur et d’être dévastée ainsi alors qu’on devrait être heureuse. Je n’osais pas me confier de peur que personne ne puisse me comprendre. Je gardais pour moi mes hontes et défaites. J’ai fini par déléguer car je n’en pouvais plus physiquement et psychologiquement. J’ai aussi prit du temps pour moi. J’ai repris une activité douce telle que le yoga, ça été pour moi une réelle libération, je refaisais des activités pour moi et moi seule. J’avais l’impression d’exister à nouveau. Je me suis mise également à écrire mon ressenti afin d’évacuer toutes ces mauvaises pensées. 
Puis nous avons fini par trouver notre rythme de croisière et nous avons appris à nous connaitre.

Puis la grosse claque d’amour

Le 2ème mois fut pour moi une révélation. Une grosse claque d’amour. Je comprenais enfin toutes ces mamans « gaga » de leurs enfants. Tout a bien été plus facile quand Jules a commencé à faire ses nuits au bout de 2 mois et demi.
J’ai vraiment compris que le duo mère et bébé est fragile, vulnérable. Je suis tombée enceinte et tombée de haut. J’ai réussi me relever grâce à mon compagnon qui avait un regard bienveillant et un soutien infaillible. J’ai fini par apprendre à aimer mon nouveau rôle de maman, à l’assumer, à en être fière. J’ai appris que devenir mère est difficile, devenir mère ne va pas de soi, c’est un chamboulement immense qui nécessite du temps et de la patience.
Jessica
©monetnicolebirths

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