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Aidants naturels, familiaux : qui sont ces anges gardiens ?

 
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Article mis à jour le 19 mars 2024

Être aidant familial n’est pas une vocation. On ne rêve pas, petit, de porter la responsabilité de s’occuper à plein temps d’une personne fragile de notre entourage. Pourtant aujourd’hui, les aidants familiaux sont devenus des acteurs essentiels dans le système de soins. Ils sont tous ceux et celles qui accompagnent l’un de leurs proches dépendant dans tous les actes de la vie quotidienne, avec un grand dévouement, de manière assidue, et ce, sans rémunération.

Cet aidant peut être familial mais peut, tout aussi bien être, un ami, un voisin… On connaît le schéma de personnes s’occupant de parents vieillissants en perte d’autonomie et/ou atteints de pathologies diverses. Une histoire de vie, une succession d’évènements qui ont conduit, sous l’influence inconsciente ou non des autres, une personne à rester auprès d’un de ses parents, voire des deux.

La nécessité de devenir aidant familial

L’aidant naturel n’est bien évidemment pas sollicité que dans des cas de vieillissement normal ou pathologique de personnes vieillissantes. Il est sollicité pour prendre soin de toute personne dits « vulnérable ». Ainsi, on peut devenir aidant familial en tant qu’époux(se) d’une personne touchée par le handicap ou un accident. Notre vie de parent peut également basculer lors de la découverte d’un handicap ou d’une maladie chronique. Tout un chacun peut alors être amené à devenir « aidant naturel » de manière plus ou moins soudaine. Du jour au lendemain, on peut devoir gérer une nouvelle organisation en repensant l’équilibre familial.

Quelle reconnaissance pour l’aidant familial ?

Tout l’amour que l’on porte à cette personne qui nous est chère et dont on a la « charge », nous amène à agir bien au-delà de nos limites. Mais ce n’est pas sans risque. C’est la raison pour laquelle, la reconnaissance du conjoint, des proches, des amis, du corps médical, est indispensable à l’équilibre psychologique de l’aidant. C’est tout l’écosytème qui entoure l’aidant qui devient garant de son bien-être.

Pour cela, il est indispensable de reconnaître ces acteurs « invisibles« . Saisissons chaque opportunité de les valoriser et de renforcer leur « estime de soi« . Cela est d’autant plus important que la reconnaissance sociétale n’est souvent pas à la hauteur de l’investissement et des sacrifices liés à ce rôle d’aidant. Souvent l’un des parents met sa vie professionnelle de côté et des difficultés financières peuvent survenir malgré les aides. Sans oublier une ambition personnelle dont il faudra faire le deuil. Pour toutes celles et ceux qui garderont une activité professionnelle, il se peut que cette dernière en soit impactée.

Un aidant familial, à aider !

Bien souvent, le manque de structures provisoires adaptées, la difficulté des démarches administratives, les difficultés financières, la culpabilité des aidants à confier leur proche (car un placement les renvoie à un sentiment d’incompétence subjectif), la volonté de ne délaisser personne, rendent le quotidien difficile et entraînent bien souvent une grande fatigue émotionnelle et physique.

C’est malheureusement ce cercle vicieux qui les conditionne à rester dans leur rôle d’aidant sans parvenir à percevoir des perspectives de changements. L’aidant naturel peut donc voir, de manière plus ou moins brutale, toutes les sphères de son quotidien impactées (personnelle, familiale, professionnelle…). Cela justifie l’importance de prévenir son épuisement physique et/ou psychologique sur le long terme.

Pour l’aidant familial, il devient alors primordial de savoir demander de l’aide. C’est en osant formuler ce besoin d’aide, qu’on peut réussir à conserver un équilibre personnel et familial. Avant d’être des aidants, toutes ces personnes sont des épouses, des enfants, des mères, des pères, des frères ou sœurs…

Entourer les aidants familiaux

Parce qu’on ne choisit pas forcément de devenir aidants naturels/familiaux, il existe des actions de formation ainsi que des associations dédiées aux aidants. Ces organismes permettent de partager les difficultés. Ainsi, on se sent d’avantage soutenu et reconnu dans cette belle mission qui nous est confiée.

Pour aller plus loin:

Association Française des aidants (Cf café des aidants)
Je suis aidant
Le site des aidants
F.N.A.A.F – Fédération Nationale des Aidants et Accueillants Familiaux

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