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Zoom sur 5 mompreneurs que vous connaissez déjà sûrement !

 
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Elles sont mamans, femmes, épouses, et elles ont décidé de monter leur boîte ! Un quotidien souvent à mille à l’heure, une organisation militaire (enfin presque ?!), des projets dans tous les sens, ces « mompreneurs » nous inspirent !
On vous parle de Kim (Studio Bohème), de Laure (Maman Vogue), de Marie-Charlotte (blogueuse + Le monde des petite plumes ), d’Agathe (Les Petits Phoenix), et de Nathalie (Lililotte)

Kim, fondatrice de Studio Bohème

Avant de créer ma marque, j’ai travaillé pendant 10 ans dans le marketing des cosmétiques de Luxe, pour les marques Guerlain, Lancaster et Dior. J’ai fait une école de commerce (ESC GRENOBLE) et je suis diplômée de l’ Institut Français de la Mode et du Design.
Je me suis mariée en 2009 et j’ai deux enfants, Olympe et Roméo, qui ont respectivement 6 et 2 ans.

  • D’où est venue l’idée de monter ta boite ? Comment t’es-tu débrouillée concrètement ?

Je suis créative et passionnée. La créativité a toujours été mon moteur dans mes expériences professionnelles passées.
J’ai adoré créer et développer des produits de beauté pendant longtemps.. et puis un jour je me suis sentie moins en lien avec l’univers du Luxe, j’avais envie de me rapprocher d’univers plus en affinité avec mes envies, à savoir la mode Enfant, la Décoration ou encore la Food.

L’idée de créer Studio Bohème Paris m’a été insufflée par ma propre expérience de maman, et en écoutant mes amies qui ont des bébés.
Je voulais redonner les lettres de noblesse au vêtement phare de la garde robe des bébés: le body. Dans les marques Enfant que j’aimais, je ne trouvais pas ce que je cherchais. Il y avait d’un côté le body sous-vêtement et de l’autre le body à collerette ou col pointu.
Du coup le concept est le suivant: du Cosy Wear en 100% coton biologique, pour les bébés de 0 à 36 mois. Des vêtements mixtes et stylés « aussi confortables que des pyjamas » mais qui ne ressemblent pas à des pyjamas.

J’ai rencontré beaucoup de gens différents afin de leur parler de mon projet, afin d’avoir des retours ne provenant pas que du cercle famille et amis.
Ensuite j’ai suivi une formation de création d’entreprise à la CCI de Paris et tout s’est accéléré.

  • Quels sont les avantages et les défauts d’être à son compte selon toi ?

Les avantages, il y en a plein! Déjà, on travaille pour soi et ça change tout. On AIME ce que l’on fait donc on travaille beaucoup mais sans s’en rendre compte.
Ensuite, on s’organise comme on veut. Il n’y a aucune perte de temps en trajets, préparation de réunions, réunions, compte-rendus de réunions;) etc…
En contrepartie, il y a beaucoup de pression car la réussite ne dépend que de soi. Il faut aussi accepter de renoncer à un certain confort et à la sécurité.

  • Une règle d’or ?

Je me donne à fond et je fais du mieux que je peux. Mais j’essaye de relativiser au maximum, en me disant que même si j’échoue, je serai déçue mais au moins j’aurais essayé. Rien n’est si grave que ça tant que ma famille et mes amis vont bien. Au fond, je ne fais que des vêtements, je ne sauve pas des vies;)

  • La plus grande qualité que tu as, qui te semble essentielle pour être une “mompreneur” ? 

Je n’aime pas trop ce terme de « mompreneur » parce que je trouve qu’il sous-entend que ok,  les femmes peuvent créer leur boîte mais attention! avant tout ce sont des mamans!! donc elles doivent assurer sur les deux fronts et tout concilier. Evidemment, au quotidien, je fais le maximum pour tout réussir !
Pour répondre à la question, je dirais qu’une de mes plus grandes qualités, c’est d’être philosophe.. ma capacité à prendre du recul me permet de ne pas me laisser paralyser par le stress et de continuer à avancer. Découvrir le site de Kim

studio bohemestudio boheme

Laure, fondatrice de Maman Vogue

Après avoir fait des études de langues étrangères, je suis partie dans le secteur de la communication et la publicité, ce qui m’a beaucoup apporté dans les différentes sociétés que j’ai monté avec mon mari. L’idée de créer MAMAN VOGUE est apparue quand je suis tombée enceinte (incroyable non?!). Je trouvais ce chamboulement intérieur et extérieur formidable et je voulais vraiment pouvoir profiter de ces 9 mois à fond, et aussi intérioriser cette grossesse. Je n’ai pas trouvé de livres, sites ou blogs qui correspondaient à mes attentes et à mes valeurs, donc je me suis lancée dans cette belle aventure. Je voulais que la future maman puisse trouver tous les conseils et avis professionnels et bienveillants sur la même adresse. Une belle équipe s’est vite constituée autour du projet (sage-femme, ostéo, diététicienne, psy, conseillère conjugale, kiné, infirmière, orthophoniste….) pour valoriser et rassurer la maman dans toute sa globalité. C’est passionnant.

  • De quoi es-tu le plus fière ?

Déjà du succès immédiat de Maman Vogue, je ne m’attendais pas à cela ! Plus de 200 000 lectrices nous lisent chaque mois maintenant !
Et puis, je trouve qu’une belle et grande communauté, de valeurs, s’est créée autour du site. Les femmes ont bien compris l’esprit de MAMAN VOGUE, on veut du fond, du beau, du positif !
Les échanges sont toujours bienveillants entre les mamans, chacune donne son avis, conseille et rassure celle qui est plus stressée, déculpabilise sa voisine, et apporte toujours un côté ♡.

  • Quels sont les avantages et les défauts d’être à son compte selon toi ?

C’est une aventure très enrichissante au niveau professionnel et humain. On apprend beaucoup sur soi, on est toujours aux aguets, on se forme dans de nombreux domaines, c’est très stimulant. On rencontre aussi de belles personnes, des femmes porteuses de projets et d’autres qui souhaitent vous épauler. Et puis, on est assez flexible… En revanche, il ne faut pas compter ses heures, la réussite ne dépend que de soi… !

  • Comment gères-tu au quotidien ?

J’ai la chance d’avoir un petit garçon super cool, qui sait s’occuper tout seul ( bon, jusqu’à un certain point 😉 ) donc je travaille à ses côtés et un mari assez présent qui m’aide beaucoup. Je pense être assez réactive et concrète. Après je n’arrive pas toujours à poser les limites privé/boulot, mais j’y travaille ! Re-découvrir le site 

laure d alancon - maman vogue - portrait de femmelaure d alancon - maman vogue - portrait de femme

Marie-Charlotte, fondatrice de Le monde des petites plumes

Après un bac science médico social, 3 ans et demi d’école d’infirmière, me voilà infirmière à 24 ans. Je rencontre très vite le Papa de Constance, seulement 1 an après avoir terminé mes études, je n’ai alors que 25 ans. Et tout va très vite, on décide de partager notre vie ensemble et on achète notre première appartement à Paris. A 30 ans je deviens maman de mon poupon d’amour Constance qui a 14 mois…

  • D’où est venue l’idée de monter ta boite ? Comment t’es-tu débrouillée concrètement ? 

L’idée de monter mon auto entreprise est venue grâce à Instagram, en partageant mes coups de coeur et mes bonnes adresses, j’ai vite eu la chance de rencontrer une belle communauté. Alors j’ ai eu envie de partager mes trouvailles et de les commercialiser sur notre eshop, des produits que l’on trouve peu en France et qui ont un réel intérêt pratique !

Pour le moment nous commercialisons uniquement les coussins pour poussettes Borny mais très bientôt nous aimerions avec Romain, développer un vrai beau eshop et commercialiser plusieurs produits différents mais triés sur le volet.

Nous prenons notre temps car nous avons tous les 2 un métier très prenant, mon conjoint est cadre dans une grosse entreprise et moi je suis infirmière en pédiatrie de nuit dans un grand CHU Parisien. Nous n’avons pas été formés au commerce, on y connaît rien ! Alors on apprend sur le tas, après le commerce c’est inné, sans avoir fait d’études de marketing ou de grande école de commerce, je me débrouille pas trop mal ! Après tout ce qui est administratif, papier et compte, c’est Romain qui gère, je n’aime pas et je ne m’en sens pas capable, chacun son domaine 😉

  • Une règle d’or ? 

Etre soutenue et encouragée car un petit coup de moue est vite arrivé et l’envie de tout arrêter aussi !

  • une maman entrepreneuse, une histoire de famille ?

Ouiiii moi j’ai une maman qui m’a presque élevé seule, une bosseuse, qui n’a jamais eu peur de cumuler les emplois, de tout faire pour ses enfants, puis de monter son entreprise, de réussir, de se casser la gueule et de se relever, alors bien sûr ça égratigne une vie… ça fait peur… mais elle reste un exemple de courage pour moi et la grande chance que j’ai et qu’elle n’a pas eu c’est d’avoir mon amour qui me soutient et me porte dans tout mes projets.

Ma fille également me donne énormément de courage et l’envie de me dépasser, et des amies fidèles qui de part leurs petits mots, textos m’encouragent et cela me donne la « niak » pour poursuivre. Peut-être qu’un jour je me consacrerai entièrement à cette nouvelle entreprise et j’arrêterai mon job d’infirmière ?

  • La plus grande qualité que tu as, qui te semble essentielle pour être une « mompreneur » ?

Difficile de répondre, c’est un ensemble de choses… Je dirais mon éducation et ce que ma mère m’a appris : être forte, travailleuse, ne pas avoir peur, être toujours joyeuse, communicante, et qu’avec un peu de volonté on y arrive toujours…

marie charlotte le monde des petites plumesmarie charlotte le monde des petites plumes

Agathe, fondatrice de Les Petits Phoenix

Je m’appelle Agathe, j’ai 30 ans. Je me suis mariée en août 2013 et je suis maman d’une petite Inès, née en février 2016. J’ai décidé en mars 2017 de me lancer dans l’aventure de l’entreprenariat et de lancer ma boite, Les Petits Phoenix.
Avant cela, j’ai été avocate en droit des affaires pendant 6 ans. Ma vie professionnelle était confortable, je gagnais bien ma vie, mais au fond de moi je n’étais pas satisfaite. Le cœur du métier ne me plaisait pas tant que ça, je me demandais parfois pourquoi je passais des heures en conf call pour modifier des clauses des contrats qu’il fallait ensuite renvoyer de toute urgence au client comme si la vie de quelqu’un en dépendait.

Il n’y a pas vraiment eu de déclic, je ne me suis pas réveillée un jour en me disant « je me suis plantée, je dois me reconvertir »…ça a plus été le fruit d’une longue réflexion, sur plusieurs mois. La naissance de ma fille et le congé maternité ont un peu achevé ma prise de conscience : pendant ces quelques mois, on a le temps de se poser plein de questions, on prend du recul, on relativise tout et nos priorité changent.

Ca sonnera comme un cliché, surtout pour les lectrices qui ne l’ont pas encore vécu, mais le congé maternité c’est un moment un peu hors du temps, on est dans un cocon avec son bébé, sa famille (attention, je ne dis pas que tout est rose hein, il y a la fatigue, les inquiétudes, peut être aussi le baby blues…). J’avais à la fois envie de reprendre le boulot, de retrouver un rythme en dehors de la maison, mais je me suis rapidement demandé si le contenu de mes journées valait la peine de laisser ma fille chaque jour à quelqu’un d’extérieur.

  • D’où est venue l’idée de monter ta boite ? Comment t’es-tu débrouillée concrètement ? 

J’ai commencé par voir un « coach » spécialisé dans les avocats-qui-en-ont-marre. Il m’a aidé à accepter l’idée de quitter la profession pour laquelle j’avais fait de longues études, et à dépasser le stade du « je-ne-vais-jamais-y-arriver ».
Une fois que j’ai eu la certitude que je voulais ma boite, il me restait à trouver laquelle! C’est un parcours sûrement un peu « à l’envers », je suis persuadée que beaucoup d’entrepreneurs ont commencé un jour avec THE idée puis ensuite seulement se sont lancés. Moi c’est l’inverse. Le lancement sans idée. Et puis un jour, lors d’un brunch avec mes copines qui vivent en Allemagne, pendant lequel on jouait un peu à trouver ce qu’allait être mon activité, l’une d’elles a commencer à parler du fait qu’en Allemagne, les gens recyclent beaucoup les vêtements, bien plus qu’en France, et même les vêtements de bébé. D’après elle, c’était tellement tendance outre-Rhin que les gens offraient des cadeaux de naissance d’occasion. J’achetais déjà beaucoup de vêtements d’occasion à l’époque, notamment sur Instagram pour ma fille. Mais je n’avais jamais pensé aux cadeaux de naissance d’occasion. J’ai trouvé le concept génial. Je tenais un fil conducteur…

J’ai décidé de m’orienter sur deux axes un peu novateurs : 1) organiser des vide-dressing individuel à domicile et 2) créer des tenues avec les vêtements achetés, et les vendre en ligne sur mon site internet www.lespetitsphoenix.com.

Pour lancer mon concept, de manière très concrète, après avoir trouvé un nom, j’ai commencé en imaginant un logo et une identité visuelle avec ma cousine qui est graphiste, puis j’ai créé moi-même son site internet (ça m’a pris pas mal de temps car je n’y connaissais rien). Le site internet a été mis en ligne le 21 juin dernier. C’est encore les débuts, je tatonne, j’apprends, tout ne va pas aussi vite que prévu (j’ai pleiiiiiin de vêtements à mettre en ligne sur mon site mais j’ai du mal à trouver le temps de le faire, je suis plutôt dans la phase « achats ».). il faut donc revenir sur mon site dans quelques semaines, promis il y aura plein de nouveautés d’ici là !

  • Quels sont les avantages et les défauts d’être à son compte selon toi ?

L’avantage principal, c’est la souplesse dans l’organisation. Je suis libre. D’aller récupérer ma fille plus tôt si la nounou est malade. De faire une séance de sport quand je veux. De prendre un café à 16 heures avec une copine de passage à Paris que je n’ai pas vu depuis des mois. De bosser plus tôt un matin pour préparer un super dîner un soir. Bref, je fais un peu ce que je veux.

Oui mais…tout n’est pas mieux pour autant. je travaille toujours autant. Je n’ai plus,à la fin de chaque mois, un joli salaire assuré. Je n’ai plus de collègues avec qui faire tous les jours des pauses café. Et puis ma boîte, c’est un peu un deuxième bébé, on s’implique énormément, on veut que tout fonctionne, c’est plus stressant.

  • Une mompreneur qui t’inspire ?

J’admire beaucoup le parcours de Mathilde Lacombe, qui, a 29 ans, a 3 enfants, est à la tête d’une super boite (Birchbox) d’une soixantaine de salariés, et vient de sortir un bouquin (« Une question d’équilibre ») dans lequel elle répond à la question qu’on lui pose le plus souvent : « mais comment fais tu??? ». Son approche est sincère, elle mets en garde contre la vie idéale reflétée par les réseaux sociaux, et avoue facilement ses « faiblesses », bien loin de la Supermum moralisatrice.   Découvrir le site d’Agathe

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Nathalie, co-fondatrice de Lililottes

Après des études de commerce international, j’ai commencé ma vie professionnelle en tant qu’acheteuse textile chez Maisons du monde, d’où est née ma passion des achats et du textile. J’ai ensuite rejoint le Groupe ERAM pour quelques années, deux très belles entreprises dans lesquelles mon emploi du temps était chargé, rythmé par les collections et les voyages. Puis, lorsque je suis tombée enceinte de mon 3ème enfant les questions d’équilibre perso/pro, l’envie de plus de flexibilité pour gérer les enfants, et celle de réaliser un rêve m’ont permis de sauter le pas…

  • D’où est venue l’idée de monter ta boite ? Comment t’es-tu débrouillée concrètement ? 

Nous avons décidé de lancer Lililotte avec une amie, Charlotte, pour créer des vêtements élégants et éthiques. De là sont nés les vêtements « bio chic bon genre ». Nous avons cherché à vendre les vêtements qui nous manquaient dans les boutiques tout en gardant un prix très accessible et une qualité irréprochable. 

  • Les avantages et les défauts d’être à son compte ?

La liberté, c’est le premier avantage d’être à son compte, les journées qui ne se ressemblent pas ajoutent également du piment. L’envers du décor c’est d’être souvent sous pression car en première ligne sur tous les sujets…

  • Une règle d’or ?

Ne pas avoir trop de règles justement, dépasser les limites et foncer !

  • Une maman entrepreneuse, une histoire de famille ?

Mon mari est également entrepreneur, nous nous comprenons et nous aidons dans nos décisions. Je partage également des locaux avec une autre start up nantaise ce qui offre beaucoup d’émulation au quotidien. Le coworking est enrichissant et très sympa… Je fais aussi partie d’un groupe d’entrepreneuses nantaises, nous nous retrouvons autour de sujets communs ou tout simplement pour échanger autour d’un café! 

  • La plus grande qualité qu’il faut avoir pour monter sa boîte ?

La passion, rien n’existe sinon… un grain de folie et beaucoup d’audace…    Découvrez le site de Nathalie

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