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Comment savoir si on désire encore des enfants ?

 
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La trentaine, Isabelle, mère de trois enfants, se pose la question de savoir quand vient cette certitude de ne plus vouloir d’autres enfants : « Je n’ai pas vécu ma troisième grossesse comme étant la « der des ders ». Quatre enfants est le minimum pour moi et le maximum pour mon mari, donc nous espérons vraiment avoir un petit quatrième. Seulement j’appréhende cette grossesse, car ce sera la dernière ! Et je ne suis pas certaine qu’un jour, mon envie d’être mère s’éteigne ». Santé, âge, fatigue, aspect financier… Est-ce un choix de raison ? Quelques mamans ont accepté de se confier…

De multiples raisons

Une décision de couple

Alors que son petit dernier avait à peine cinq mois, Violette s’est surprise à être un brin nostalgique et émue aux larmes devant un épisode de Baby Boom. « Mon mari m’a regardée et prévenue en riant : « C’est hors de question ! » Nos limites étaient atteintes. C’est un choix de couple qui est aujourd’hui encore très clair dans ma tête et dans mon corps« .

Une évidence assumée

Violette précise : « Je n’aime pas être enceinte ! J’ai toujours été très malade, donc il me paraissait évident que mon quatrième enfant serait le dernier. En plus de cela, une maladie auto-immune (SPA) s’est déclarée après cette naissance, m’interdisant toute nouvelle grossesse. Cela m’aide à être raisonnable ! »

Un équilibre familial

Mère de quatre enfants à 32 ans, Laure confie : « On affiche complet ici, car j’ai avant tout conscience de mes limites. Je me sens comblée en tant que femme, épouse et mère. Et n’ai pas du tout envie de risquer cet équilibre sur un coup de tête ! Oui, j’ai toujours au fond de moi un désir d’enfant et de maternité qui a du mal à s’éteindre. Mais non, je ne regrette pas de passer à autre chose ! » Le curseur est propre à chacune. Pour l’une, ce sera un ou deux enfants. Pour l’autre, cinq ou six. Mais le moment reste palpable. L’impression d’être sur la brèche se fait sentir… Il est temps d’arrêter pour le bien de tous !

La question de l’âge

« A 38 ans, je n’ai plus le niveau physique ! » assure Violette en riant. Elisabeth, 39 ans, en est aussi persuadée : « Pour moi, clairement, quatre enfants est le maximum que je suis capable de gérer ! Je m’approche de la quarantaine et avec l’âge, je deviens plus fatiguée… Même si j’adore les bébés, je n’ai clairement plus envie d’être enceinte ! C’est donc naturellement qu’est venue l’envie d’ouvrir un nouvel épisode de ma vie ! »

Accepter de passer à autre chose

Pour Isabelle, cela semble encore loin : « J’ai l’impression que ne plus donner la vie, c’est réellement vieillir et se projeter directement en tant que grand-mère ! » Heureusement, les dynamiques quadras ont une tout autre vision ! Pour elles, au contraire, une nouvelle page s’écrit avec des enfants plus grands. Finies les couches-culottes, bienvenues les heures à refaire le monde avec eux ! « J’ai envie d’être plus présente pour mes filles et de porter une attention particulière à chacune », explique Elisabeth. Violette rentre d’un voyage en famille : « Une première ! Maintenant que notre dernier a quatre ans, nous avons passé un cap. Tout est devenu tellement simple ! Nous avons pu jouer tous ensemble à des jeux de société, visité ce qu’on voulait sans être bloqués par les siestes et enchaîné les apéros olives-oasis sans tenir compte des horaires. C’est le bonheur de profiter de ses enfants autrement ! Une nouvelle vie commence avec plus d’échanges, plus de culturel ! »

Attention à l’envie qui revient

Pour Maylis, 37 ans, le désir d’enfant renaît, alors qu’elle pensait l’avoir définitivement éteint : « J’ai vécu ma quatrième grossesse comme étant la dernière et avais même donné dans la foulée toutes mes affaires de puériculture. Mais trois ans plus tard, l’envie me titille. En écoutant les témoignages d’autres mamans et en appréciant l’ambiance des familles nombreuses, je ressens comme un appel à ma vocation de mère. Est-ce le fait de ne plus avoir la tête sous l’eau maintenant que les enfants vont tous à l’école ? Ces derniers me réclament un petit frère ou une petite sœur. Nous en en parlons avec mon mari : c’est maintenant ou jamais ! Je sais que si nous avons un cinquième, je pourrais mettre une croix sur mon travail. Le cheminement n’est pas facile ! » Ce désir retrouvé serait-il lié à l’approche de la quarantaine ? Notre horloge biologique nous interdisant tout retour en arrière, la décision mérite d’être mûrie.

Un dernier chouchouté, des neveux tant attendus

Toute envie de maternité définitivement envolée, Violette avoue : « Nous profitons à fond de notre dernier. C’est la cerise sur le gâteau, notre chouchou à tous ! » Laure confirme : « J’ai profité deux fois plus de chaque étape. Les premiers sourires, les premiers pas… Un peu comme avec notre aîné ! Sauf qu’au lieu de vouloir qu’il grandisse vite, certaines fois, nous avions envie d’arrêter le temps ». Câliner ses petits neveux fait aussi revivre les bons souvenirs… Elisabeth attend avec impatience d’être tante pour goûter à cette autre forme de tendresse ! Violette résume : « Aujourd’hui, j’aime toujours autant les bébés. Je fonds littéralement devant un nouveau-né. Je le prends dans mes bras, lui donne le biberon, mais je suis aussi ravie de le rendre à sa maman quand il pleure. Et de bien dormir la nuit !  »

 

©Virginie Hamon

 

Photo : @inhonorofdesign.com

Laetitia d’Hérouville

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