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Témoignage – J'ai adoré être enceinte !

 
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« Du plus loin que je me rappelle, j’ai toujours su que je serai amoureuse de la maternité ; que tous les côtés désagréables ne me dérangeraient pas outre mesure et que cet état m’aiderait à me trouver, m’épanouir vraiment et mûrir sainement. Et je ne m’étais pas trompé…

Me voilà mariée, mon mari et moi décidons de nous ouvrir grandement à la Vie, et nous attendons très rapidement notre première. Je n’ai pas besoin de faire un test de grossesse, ni d’attendre un retard de règles, je SAIS que je suis enceinte, je le sens réellement et fortement, non à cause des symptômes habituels mais parce que mon corps hurle un bien être étrange, comme si ça y est j’étais comblée et que je n’avais plus besoin de rien. Commence alors mes 9 mois de bonheur intense… Je vais essayer de l’exprimer le mieux possible avec des mots.

Les trois premiers mois je ne cesse de penser à ces semaines qui arrivent. Même si je me traîne littéralement, m’endormant dans mon assiette, je suis dans un état d’euphorie extrême. Je porte un enfant !!! Cette simple idée, je la vis pleinement, avec passion. Certaines personnes devinent ma grossesse juste parce que je rayonne à leurs yeux. Ces premiers temps passent alors avec un débordement d’amour, et une envie quotidienne de faire attention à ce petit être naissant. Je me prive alors de certaines choses, mais je ne le vis pas comme une privation frustrante, je le vis comme quelque chose de naturel, je n’ai radicalement plus envie de ces choses. Je ne fais donc aucun effort, tout me semble logique.

Les trois suivants sont à mes yeux les plus doux. Il m’entend. J’attends toujours le quatrième mois avec impatience, celui de la « fabrication » de l’audition. Alors là, démarre une espèce de conversation permanente entre mon bébé et moi. Je lui parle dès que je le peux, je pense à lui sans arrêt, je m’imagine les sons qu’il entend, atténués par tout le liquide qui l’entoure. Viennent en même temps les premiers coups de pieds, je pourrais en pleurer de joie et d’intensité à chaque fois. Je me suis toujours dit qu’une maman pouvait communiquer avec son enfant, et j’en suis certaine. Il se créé jour après jour une osmose parfaite et indestructible qui m’apaise, me comble et m’aide à me construire. Je crois bien que je pourrai rester 9 mois seule avec lui…sans rien d’autre ni personne, je n’ai plus besoin de rien.

Les trois derniers sont les plus forts. Les plus fatigants. Je n’aime pas mon dernier mois de grossesse, non pas parce que je suis épuisée et encombrée mais justement parce que c’est mon DERNIER mois. Je vois les jours défiler, bien trop rapides à mon goût, avec une envie folle de crier « laissez le moi encore, je ne l’ai pas assez protégé !! ». J’ai d’ailleurs dit à l’accouchement de mon aînée, née à terme « je ne veux pas, je ne pousserai pas… ». J’ai quand même poussé… !

Tout ceci est assez paradoxal avec l’envie également de le voir, de le nourrir, de l’embrasser et surtout l’admirer en le détaillant : du petit cheveu à l’ongle, en passant par les détails de l’oreille, la petite peau marbrée, les moues en dormant, les sourires aux anges, les siestes en pleine tétée…

j aime etre enceintej aime etre enceinte

Il est très difficile pour moi d’écrire ce que je peux ressentir pendant ces 9 mois si courts. Je pourrai passer ma vie enceinte, trois mois après mes accouchements, mon corps réclame à nouveau cet état. Je le vis physiquement comme une renaissance à chaque fois, comme une mission où je me dois de tout faire pour que ce petit être se sente au Paradis.

Et croyez-moi, même si je n’ai pas de vomissements, j’ai bien d’autres désagréments comme des sciatiques à en tomber par terre et à m’en déclencher des contractions, des problèmes de circulation sanguine et j’en passe… Mais qu’importe!!!!! Pas une seule fois j’ai pensé ou espéré que cet état cesse avec une naissance un peu plus tôt. Toujours cette rengaine « laissez le tranquille encore un peu ».

Mon mari quand à lui regarde ça d’un bon œil je vous rassure, il sait qu’il a épousé une passionnée de la vie in-utéro. Ce qui pourrait peut-être l’inquiéter un peu, c’est que tout mon être réclame sans arrêt cet équilibre dont j’ai besoin ! Mais il aime ce lien que j’ai avec nos bébés, et reste épaté sur le fait que je ne me sois jamais trompé sur le sexe de nos enfants. Tout comme le reste, je le sens très fortement, je ressens féminin ou masculin, avec une quasi certitude et c’est devenu un jeu avec l’échographe. Mon gynécologue quand à lui m’a confié avoir rarement eu à faire à une aussi grande amoureuse de la grossesse.
Pour le mot de la fin je voudrais remercier les inventeurs de l’écharpe de portage…grâce à vous, la séparation est plus douce !

J’ai écris cet article en pensant à toutes les femmes qui rêvent de vivre cet état, à toutes celles qui le détestent, à celles qui souffrent enceinte, aux autres qui angoissent, à toutes ces mères en herbe : à mes yeux il n’y a rien de plus beau qu’une femme enceinte et il n’y a rien de plus émouvant et doux qu’une femme qui rêve de l’être !

Nous avons ce trésor qui nous est a confié, porter la VIE ! Dès la première seconde, respectons-la ! »

Charlotte

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