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Accouchement – "Mon mari m'a accouchée en urgence !"

 
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Mon mari m’a accouchée en urgence, je vous raconte !

Maman de cinq enfants, c’est sereinement mais impatiemment que j’attendais mon sixième.
Chacun de mes enfants est né un peu en avance et assez rapidement, alors je savais que cette naissance, elle aussi, serait rapide. Mais je n’avais jamais pensé qu’elle le serait autant…

« C’est bon, bébé, tu peux naître maintenant »

Qui n’a jamais pensé ou prononcé cette phrase à son bébé peu avant la naissance ? Les mères épuisées qui vont jusqu’au terme l’auront énoncée avec empressement, les mères impatientes n’auront pas attendu au-delà du fameux cap de la 37ème semaine, celle où tout devient possible sans risque de prématurité pour le bébé.

Pauline, elle, l’aura prononcée à son enfant quinze jours exactement avant le terme, alors que tout était fin prêt. Alors qu’elle se sentait fin prête, surtout. Elle venait notamment de fêter l’anniversaire d’un de ses enfants et était désormais libérée des différentes contraintes qu’elle s’était fixées. Et puis le jour de son terme, deux semaines plus tard, sa meilleure amie se mariait, il aurait été hors de question de ne pas s’y rendre ! « Tu peux naître, maintenant », a-t-elle déclaré. Elle ne croyait pas si bien dire…

Mon mari m’a accouchée : Une arrivée express

« Vers 23 heures le même jour, les premières contractions se sont déclenchées. Très violentes, elles m’ont convaincue de l’imminence de l’ accouchement. Mon mari a couru prévenir la voisine, qui était prévue pour garder les enfants le « grand jour » ! Cinq minutes après, ils étaient tous deux de retour, mais je savais déjà que c’était trop tard

J’ai perdu les eaux dès qu’ils ont passé la porte. Précipitamment, j’ai prévenu mon mari qu’il allait falloir que j’accouche ici, sur le canapé, tout de suite… J’étais affolée. »

« Il m’a regardée et m’a dit : « Ne t’inquiète pas, puisque je suis là ». Sa phrase m’a immédiatement apaisée et à partir de là, je n’ai plus eu peur de rien

« Lui qui a toujours été très sensible aux accouchements de nos précédents enfants, a fait preuve d’une maîtrise de soi exceptionnelle. Quant à moi, les contractions étaient si violentes, imprévisibles et efficaces qu’il n’en a pas fallu plus de cinq pour qu’elles fassent leur effet… Je n’ai même pas pensé à crier ! Et c’est bien sur le canapé du salon, quelques minutes plus tard, que notre fils est venu à la vie grâce aux gestes maîtrisés de mon mari, qui a même pensé à noter l’heure exacte de la naissance… »

« Quand le SAMU, appelé par la voisine, est arrivé, ils nous ont félicités pour notre sang-froid et notre efficacité. Eux-mêmes n’avaient pas l’air très à l’aise et ne savaient quels gestes et quelle attitude adopter au moment de la délivrance… Ils m’ont emmenée à la maternité dans laquelle je m’étais inscrite quelques mois plus tôt, qui nous a prodigué les soins nécessaires suite à la naissance, bien que nous soyons tous les deux en pleine santé. Alban, mon fils, faisait 4,2 kg et il était né sans efforts ! Mon mari est resté quelques heures avec moi puis il est rentré, avant le réveil des enfants sur qui cette nuit agitée n’avait eu aucun effet… Quelle surprise pour eux de découvrir à leur réveil qu’ils avaient un nouveau petit frère ! »

Mon mari m’a accouchée : Je ne regrette rien

« A la maternité, le lendemain, on a proposé à mon mari et à moi-même de voir une psychologue, en cas de traumatisme, ou si nous en ressentions le besoin. Accoucher sans sage-femme, ce n’est pas si courant ! Mais c’était tout le contraire qui nous arrivait ! Un vrai bonheur nous envahissait. Mon mari était fier de lui, j’étais fière de lui, d’Alban, et de moi aussi. C’était notre succès à tous les trois… »

« Evidemment, si un jour nous avons un septième enfant, je ne pourrai m’empêcher à la fin de ma grossesse d’être tracassée, et si les circonstances se renouvelaient ? Mon mari ne sera peut-être pas toujours là pour moi, et puis, aurais-je le courage de revivre cette situation ? Cela se passerait-il aussi bien? Je suis consciente de la chance que nous avons eue. »

« Quant à ma voisine, de 22 ans, elle a assisté malgré elle à son premier accouchement et ne l’oubliera jamais, c’est certain ! Cela a même dédramatisé l’idée qu’elle s’en faisait ! Ce fut une aventure extraordinaire pour laquelle je n’aurai jamais aucun regret ! »

Propos recueillis par Maëlle Margail

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