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Maman Vogue a lu pour vous "J'ai tout essayé" d'Isabelle Filliozat

 
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Lu dans un contexte de crises à répétition chez mon fils de 2 ans (j’ai appris plus tard qu’on parlait de « Terrible two »), ce livre m’a beaucoup aidé à laisser derrière moi les préjugés hérités d’une éducation assez traditionnelle pour mieux comprendre mon enfant et surtout mieux accompagner, vivre et RÉSOUDRE les crises.

Mieux le comprendre

« Le système de l’enfant, surchargé, déclenche cette réaction de décharge de tensions accumulées. Cette crise est sa manière de se calmer ». Une crise de colère presque hystérique n’est pas une façon pour l’enfant de chercher à vous ennuyer, c’est une forme d’appel au secours devant le trop plein d’émotions qui l’envahissent. Un enfant c’est un petit paquet d’émotions qui subit des vagues (comme nous) mais prend peur car il n’a pas encore acquis la capacité de les gérer comme les adultes le font la plupart du temps.

 « La faim, la soif, le sommeil, le fait d’être trop ou pas assez couvert, l’excès de stimulation sont autant de facteurs qui génèrent des pics de stress chez nos enfants »

Des exemples de situations et des propositions de solutions pour mieux les vivre/les accompagner

  • Toutes ces situations dans lesquelles vos enfants sont paisibles en votre absence et insupportables avec vous : « Il tombe et me regarde avant de pleurer. Tout mammifère attend sa maman avant de décharger sa détresse à grand bruit. En l’absence de maman, mieux vaut ne pas trop se manifester. Quand maman (= la sécurité) revient, on peut décharger les tensions accumulées. » « Idem, quand il rentre de la crèche : le petit a enduré les situations de stress sans rien montrer pour ne craquer qu’à votre arrivée » : alors consolez-vous les mamans. Ils ne pleurent pas pour nous faire payer nos absences mais plutôt parce qu’ils se sentent assez bien avec nous pour se laisser aller.
  • « Il hurle à la moindre frustration. » « En pensant à ce qu’il espérait, son cerveau a fabriqué de la dopamine, molécule du plaisir et de l’anticipation de la récompense. Quand on lui refuse, le taux de ces molécules chute brutalement et déclenche une réaction d’agression vers le 1er objet ou la 1ère personne présente. Simple immaturité des circuits entre les zones de plaisir, de l’agression et les zones qui maitrisent les impulsions » : Il a besoin d’apprendre à traverser ces émotions sans en avoir peur. Un câlin par exemple permettra à l’enfant de se recharger en ocytocine, hormone du plaisir ou du bonheur.
  • « Il fait des bêtises » : « Pour votre enfant, il s’agit surtout d’exercer sa coordination motrice. L’action le fascine ». « Il n’a pas d’image mentale stable dans la tête et le résultat de ses actes que lorsque vous intervenez. La culpabilité ne vient qu’à 4 ans… « Les enfants se concentrent sur les processus, les parents sur les résultats » « La zone du cerveau qui répète la règle n’est pas encore connectée à la zone d’inhibition de l’action »
  • Le caprice au supermarché : « L’alternative céder/ne pas céder est un piège. Dans les cas, le besoin de l’enfant est nié. Un supermarché sature rapidement les capacités d’un petit […] L’inactivité ajoute encore » Dans un supermarché, il est conseillé de concentrer l’attention de nos enfants et éventuellement de les rendre actifs. Leur donner une petite tâche claire et définie pour occuper leur esprit par un travail et évidemment, valoriser l’aide/le service qu’ils nous ont apporté.
  • Il nous montre un jeu dans la vitrine, nous avançons encore plus vite de peur qu’il le réclame : « Montrer du doigt c’est aussi sa façon de montrer qu’il a reconnu l’objet » : Mieux vaut le féliciter sans soulever la question du désir. « Les parents ont une fâcheuse tendance à interpréter les commentaires des enfants comme des demandes, voire des exigences » alors qu’il faudrait remarquer et féliciter le processus. »

En règle générale :

  1. Mettre en place des rituels : « Le monde tel que nous le présentons à nos enfants est trop complexe pour leur cerveau. L’enfant a absolument besoin d’organiser ses perceptions et ses représentations mentales. Les rituels jugulent l’angoisse. »
  2. Lâcher prise : « Quand le parent n’a pas d’attentes, l’enfant ne subit pas de pression. Son opposition tombe »
  3. Il faut mieux donner des consignes qu’interdire
  4. Décrire les bonnes actions de ses enfants pour lui permettre de les revoir mentalement et de les répéter au besoin.

Biographie de l’auteur :

Isabelle Filliozat est psychothérapeute depuis 1982. Spécialisée dans les les émotions et l’émotivité, elle a créé  l’EIREM, Ecole des Intelligences Relationnelle et Emotionnelle au sein de laquelle elle transmet l’approche qu’elle a développé : l’approche empathique intégrative.

Elle a créé les Ateliers Filliozat, des ateliers pour les parents, pour découvrir l’approche empathique de l’enfant. A ce jour, elle est l’auteur de 23 livres dont les Best-seller “L’intelligence du cœur”, « Au cœur des émotions de l’enfant » et « J’ai tout essayé ».

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