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L'inévitable décalage entre celles qui sont déjà mamans et les célibataires

 
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Vous êtes une jeune maman, à la tête d’une petite famille de déjà un, deux, trois enfants, et vous voilà bien vite en total décalage avec vos bonnes amies restées célibataires. Vous ne vous sentez pas toujours en phase, vous avez souvent du mal à les voir, vous culpabilisez souvent et cela vous attriste parfois. Ne vous inquiétez pas : elles ne vous en tiennent pas rigueur et ne vous oublient pas pour autant !

L’inévitable décalage entre celles qui sont déjà mamans et les célibataires
Il est vrai que nous avons petit à petit lâché notre rythme d’étudiante ou de jeune pro célibataire, quittant le tourbillon des soirées et sorties toute la semaine, avant les virées entre amis le week-end. Déjà, à partir du jour où nous avons fréquenté quelqu’un, nous avons commencé à nous réserver plus de soirées et de week-ends en couple… tout en doublant souvent le nombre d’amis, par le biais de notre aimé, donc le nombre d’invitations !
Ainsi, très vite, une fois fiancée puis mariée, nous voilà donc forcée de faire un tri involontaire et inévitable, refusant des dîners pour des apéros… et vice-versa ! Tout ceci sans parler des week-ends familiaux doublés en nombre : entre le baptême du neveu à Toulon, le mariage de la petite sœur à St Malo et les noces de rubis des beau-parents à Bordeaux, les mois sont vite remplis !
Bref, déjà, nous voilà bien vite rattrapée par le temps, qui nous empêche de voir aussi souvent qu’autrefois les amies de toujours. Leur consacrer du temps pour garder ce lien si privilégié semble parfois être une cause perdue, d’autant plus que ces dernières l’ont remarqué depuis longtemps et ont déjà commencé à vivre leur vie sans nous…!
Mais c’est surtout une fois que le premier bébé arrive que les choses changent radicalement. Nos amies sont toutes ravies de venir contempler notre poupon qu’elles submergent de cadeaux. Pourtant, au récit de la naissance, nous réalisons bien vite qu’un fossé s’est furtivement creusé : à leurs yeux, nous sommes passée de l’autre côté de la barrière et il n’y aura pas de point de non retour…tant qu’elles ne l’auront pas franchie elles-mêmes.
En effet, nous voilà désormais mère et notre priorité n’est plus seulement notre mari : elle devient aussi notre enfant qui, lui, demandera beaucoup de notre temps et de notre attention, et perturbera totalement nos habitudes et aussi…nos centres d’intérêt et nos sujets de discussions !
Bien sûr que nous parlons beaucoup de nos enfants (et c’est bien normal !) mais n’en parlons-nous pas trop ?
Quelle célibataire souhaiterait passer une soirée (prévue depuis des semaines) avec une amie qui ne parle que des travaux de maternelles de son aîné, de la propreté de son cadet et des nuits de son benjamin ? Soyons un peu fines et diplomates, gardons ces sujets pour nos cafés entre mamans et intéressons-nous vraiment à sa vie de jeune pro fêtarde, globe-trotteuse et overbookée !
Pourtant, qui ne se rendra pas vite compte que ce n’est pas seulement notre statut de mère qui nous éloigne un peu d’elles ? Et oui, notre vie prend un nouveau rythme, presque incompatible avec l’agenda téléphoniques des vieilles copines éparpillées : lorsque nous avons des moments libres dans la journée, que ce soit le matin ou pendant la sieste, elles sont au boulot ; lorsqu’elles profitent de leur pause déjeuner, nous sommes sous le feu du déjeuner ; lorsqu’elles sortent du bureau, nous sommes dans le rush des bains et du dîner ;…et lorsque nous avons couché les enfants et que nous pouvons enfin profiter de notre soirée, elles sont naturellement de sortie ! Alors, tant pis, quitte à faire un peu rabat-joie, n’ayons pas peur de caler des rendez-vous téléphoniques, plutôt que de jouer au chat et à la souris.

De la même manière, nos soirées défilent à toute vitesse, entre les épuisantes semaines après les naissances, les engagements, le sport (pour récupérer une ligne présentable !), les (trop rares) soirées à deux, nous voilà vite obligées de reporter d’une, deux voire trois semaines le dîner que nous prévoyons…tandis que nous explosons dès le début du mois notre budget babysitter.

Certaines d’entre nous parviennent à garder du temps pour leurs amies et sont trop tentées par un bon week-end de copains pour être effrayées par la logistique et la fatigue que nécessitent une virée avec un ou des enfants, sans compter que ces derniers devront souvent se caler sur le rythme des adultes pour ne pas imposer le leur aux amis célibataires. D’autres optent pour l’option sans enfants, pour profiter à fond des amis et leur épargner les horaires de repas et de sieste, réveils la nuit ou pleurs et comédies, grâce à la gentillesse de la belle-mère ou d’amis qui acceptent de garder les petits. D’autres encore préfèrent se concentrer sur leur famille et leur couple et choisissent de leur consacrer pleinement ces deux jours bénis. N’oublions pas que, quel que soit notre choix, elles ne nous jugeront pas et seront toujours ravies de nous revoir et d’avoir de nos nouvelles.
Certaines de nos amies finissent pourtant par nous fuir, trop abîmées dans leur peine (que nous devons savoir comprendre)… jusqu’à ce qu’elles partagent la même chose, tandis que n’apparaît chez d’autres aucun changement : celles-ci s’intéressent toujours autant à notre vie, demandent tout autant notre écoute et vos conseils, même si nous sommes loin et ne sommes pas faciles à voir. N’oublions pas que les amies sont précieuses et que l’amitié, cela s’entretient !
Lire Que ferai-je sans mes amies ?
M.

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