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Elles ont choisi de mettre leurs enfants dans une école hors contrat

 
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L’école hors-contrat

Depuis la loi Debré de 1958, les écoles privées sont, en France, subventionnées par l’État et se sont vues imposer les programmes de l’éducation nationale. Mettre son enfant en école indépendante hors contrat élargit l’offre scolaire. Cela permet aux parents de choisir pour leurs enfants soit une pédagogie spécifique (Montessori, Steiner), soit des méthodes d’apprentissage qui ont fait leurs preuves (ex: méthode syllabique pour l’apprentissage de la lecture, grammaire structurante, histoire chronologique). L’école hors contrat permet aussi de proposer aux enfants des parcours bilingues.

Plus largement, la liberté scolaire permet aussi le choix d’une cohérence éducative entre ce qui est transmis à la maison et le quotidien de l’enfant à l’école. Éducation de l’esprit, mais aussi du cœur et du corps.

Merci à toutes les mamans qui nous expliquent avec précision pourquoi elles ont choisi de mettre leurs enfants dans des écoles hors-contrat. Quelles sont leurs attentes envers les éducateurs, ce qu’elles regrettent quelques fois, et ce pourquoi elles ne reviendraient jamais en arrière !

Le libre choix

Le libre choix par le directeur de ses enseignants est un atout majeur de ces établissements. Il est libre de choisir ses méthodes et son équipe pédagogique. Il peut garantir la cohérence des progressions du CP au CM2 et une bonne communication dans l’intérêt des élèves.
Ce travail en bonne intelligence voit sa mise en œuvre facilitée par le fonctionnement inhérent à l’école hors contrat. Elles seront vouées à disparaître si elles ne donnent pas satisfaction aux familles.

Par ailleurs, la possibilité de maîtriser les effectifs dans les classes permet aux élèves d’être mieux accompagnés.

L’école hors contrat permet aussi une saine émulation entre les établissements scolaires des enfants. En particulier lorsqu’elle propose des solutions innovantes ; les écoles Espérance Banlieue en sont un bon exemple.

Ce qui est appréciable dans ces écoles, si le directeur s’en porte garant, c’est que les parents peuvent rester « premiers éducateurs » de leurs enfants, au sens où l’école est là pour les aider dans leur mission, sans se substituer à eux.

Par ailleurs, l’implication de parents d’ horizon différents crée un climat très sympa d’entraide, d’amitié. Ils se rejoignent dans le souci de donner le meilleur à leurs enfants.

Une école indépendante est une grande famille.

C’est pourquoi, pour qu’elle soit pérenne et porte ses fruit, il faut rechercher l’unité de ses membres, même dans les moments plus difficiles.

Les coûts d’une école hors-contrat

Les coûts de fonctionnement sont très importants, les écoles hors contrat des enfants ne percevant aucune aide de l’État.

Cependant, la mise en place de fondations reconnues d’utilité publique, un système de bourse privée, permettent de s’adapter à tous les budgets. Un effort est toujours à consentir toutefois, ce qui s’avère plutôt gratifiant pour les parents.

Hors pédagogie spécifique demandant un gros investissement en matériel, les prix des scolarités sont contenus dans une fourchette entre 80 et 200 euros mensuels pour le primaire, un peu plus pour le collège. Cela qui s’avère être un investissement coûteux, mais raisonnable au regard des enjeux à long terme, et assez proche du privé sous contrat. Hélène d’Alancon

Témoignages

Si vous pouviez m’expliquer en quelques mots le contexte ?

Nous avons d’abord mis nos enfants dans le public à côté de chez nous. En voyant le peu d’investissement des parents, les classes surchargées et aussi le changement des programmes (théorie du genre etc..), nous avons pris la décision de les changer d’école.
Nous avons justement des enfants faciles, qui s’intègrent très bien quand ils sont rassurés et un peu « chouchoutés » par l’encadrement scolaire.

Déposer son enfant à l’école le matin et le voir malheureux, pleurer, se mettre à bégayer et avoir des « tics »… En tant que parents, on se pose des questions et on tente autre chose. La création d’une classe maternelle Montessori a tout de suite attiré notre attention. Charlotte Schmitt

Nous avons choisi le hors-contrat au moment où notre aîné rentrait en CP. Il savait déjà lire (appris tout seul) et nous ne voulions pas de la méthode semi-globale. De plus, l’école leur donne une éducation religieuse forte avec les valeurs que nous voulons leur enseigner. Nous nous sommes lancés. Habitant à 20mn de l’école et la famille s’agrandissant, nous avons déménagé à 5mn de l’école. Elle est en pleine campagne, n’est pas desservie par les transports, la voiture est le seul moyen de s’y rendre. Le manque d’argent ne permet pas que le chemin campagnard menant aux bâtiments soit refait. Donc il nous faut s’habituer à être secoués sur 500m avant de déposer nos chères têtes blondes !! Charlotte Aubry

Nous avons choisi le hors-contrat, parce que nous pensons que c’est le meilleur que nous pouvons donner à nos enfants.


L’école est à 15mn en voiture de chez nous et est située sur les boulevards d’une grande ville de province. C’est une petite structure familiale (entre 70 et 80 élèves cette année). Elle a de petits effectifs qui permettent aux institutrices de mieux suivre chaque élève. B. H

Dans quelle classe mettre son enfant dans le hors-contrat ?

Je ne sais pas s’il y a une année meilleure que les autres pour mettre son enfant dans le hors-contrat. Je crois que chaque enfant est différent. En ce qui nous concerne, nous les aurons changé d’école dès la moyenne et grande section.

Ainsi auront-ils eu une base « Montessori » qui s’est complètement adaptée à notre enfant et non « l’enfant qui s’adapte à un programme scolaire défini par l’éducation nationale ». Quand je vois les facilités avec lesquelles notre fils en CP a appris les choses cette année, dont l’apprentissage de la lecture, de la numération, je me dis que nous avons fait le bon choix ! Charlotte Schmitt

Dès la petite ou moyenne section chez nous, car les places sont chères….! (grande ville de province, il en est peut-être autrement ailleurs) B.H

Quel est l’atout majeur ?

On sait ce qui est enseigné… et on laisse nos enfants en toute confiance aux institutrices qui sont de vraies « grandes sœurs » pour nos enfants. Les compte-rendus sont nombreux, les mails d’informations aussi. On peut avoir un rendez-vous dans la journée avec l’institutrice qui ne compte pas son temps… Charlotte Schmitt

La cohérence entre éducation des parents et l’éducation donnée à l’école. B.H

Quelles sont les différences avec les écoles privées ?

La maîtresse de notre aîné a rapidement établi un programme plus adapté pour lui, afin qu’il ne s’embête pas en classe à attendre que les autres apprennent à bien lire ! 20 élèves au lieu de 30 font quand même toute la différence. Cela permet à l’instit d’être plus disponible pour chacun !!

La deuxième année, en cours de route, le directeur et la maîtresse s’interrogent sur un saut de classe car ils avaient la forte sensation que notre garçon s’ennuyait. Ce n’est pourtant pas la politique de l’école, mais chaque cas est tout de même étudié et les parents sont écoutés. Après un test chez un psychologue, la décision a été prise : changement de classe deux mois avant la fin de l’année scolaire.

Là encore beaucoup d’écoute, une instit disponible qui s’adapte et aucun problème d’intégration avec les camarades car il les connaissait déjà ! Encore un avantage des petits effectifs… L’école compte plus de 150 élèves, de la moyenne section à la 3ème, avec 1 classe par niveau. Charlotte Aubry

Pour nous, il reste important que ce que l’on apprend à nos enfants sur notre religion à la maison soit le même discours à l’école. A cela se rajoute le fait que dans les hors-contrats, les classes sont de petite taille, entre 9 et 18 élèves. C’est une vrai « chance » que nous offrons à nos enfants d’apprendre dans ces conditions. Charlotte Schmitt

Les école hors-contrats ne sont pas contraintes par les directives données par l’Education Nationale. Elles sont libres de l’enseignement qu’elles donnent. B.H

Concernant le prix ? Est ce un frein ? Existe t-il des aides ?

Oui, le prix est très élevé. C’est un choix de vie que nous assumons totalement, même si, parfois, les fins de mois sont difficiles. Nous préférons offrir ce qu’il y a de mieux pour nos enfants. Ils arriveront à faire ce qu’ils veulent plus tard plutôt que de nous acheter une maison. Tout le monde ne voit pas les choses comme nous, bien sûr… Cela peut être un gros frein mais, dans ces écoles, la compréhension du conseil d’administration est grande concernant nos difficultés. Et ils sont aussi là pour nous aider. Charlotte Schmitt

Le prix peut être un frein, mais il existe heureusement des aides si on en a besoin. B.H

Pour le prix, nous l’avons considéré dès le départ comme étant un investissement à long terme !!! Certes, c’est cher, mais il existe des organismes d’aides, qui rassemblent les dons et les redistribuent en fonction des demandes. Charlotte Aubry

Les institutrices ont-elles une formation différente ?

Les instits ont les mêmes formations que dans les écoles sous-contrat et se spécialisent avec les autres méthodes telles que Montessori, Jean qui rit etc… Elles sont top et, sans elles, on serait perdus ! Le programme n’est pas si différent, sauf que c’est un peu l’école à l’ancienne. Les programmes d’histoire sont ceux que nous avons appris avec l’histoire de France etc… Tout ce qui tend à disparaître dans les écoles sous-contrats. Les méthodes d’apprentissage de la lecture etc… Sont entièrement syllabiques en associant visuel, gestuel, son… Charlotte Schmitt

Les institutrices ont de l’expérience et sont formées (Formation récente à la Boîte à Bons Points pour notre maîtresse de maternelle). Le programme d’enseignement est « classique » : lecture, écriture, calcul. B.H

Les institutrices ont tous des formations, et de l’expérience pour beaucoup. On ne va pas dire que tout est rose, loin de là. Les enfants ne sont pas des saints, il y en a qui font des bêtises, c’est sûr, mais lorsque c’est le cas, on insiste bien sur le pardon, et même sur la notion de péché s’il en est (sans non plus faire le père fouettard). Charlotte Aubry

Pensez-vous que, dans les écoles hors contrat, la psychologie de l’enfant est mieux prise en compte ?

Oui, les écoles hors-contrats prennent plus de temps pour connaître les élèves. Cela est facilité par les classes plus petites et la patience des institutrices. Après, comme dans toute chose, des enfants ont besoin du hors-contrat pour s’épanouir et, à l’inverse, le hors-contrat ne correspond pas à tous les enfants, car cela demande une grande exigence. Charlotte Schmitt

Nous ne reviendrons pas en arrière et ne regrettons pas ce changement dans notre vie. Pour nous, nous évitons ainsi les « mauvaises » fréquentations pour nos enfants qui sont quand même influençables et nous nous disons que nous les fortifions dans leur foi. Avec le contexte actuel, c’est un énorme plus ! Mais ils ne sont pas en « vase clos », ils ont des activités extra-scolaires (judo, danse) et ne se considèrent pas dans une case à part !
Tant que nous pourrons les y mettre, nous continuerons ! Notre 3ème rentre en moyenne section en septembre prochain, et notre 2ème en CP, et tout cela en toute tranquillité pour nous !!! Charlotte Aubry

« Le but des écoles hors contrat est de faire des enfants les adultes de demain, formés pour être acteurs dans notre société et dépasse le cadre purement scolaire : apprentissage de la vie en société, mais respect des personnalités, grâce aux petits effectifs, formation du caractère, tant en classe que par le jeu, et formation spirituelle, gage de repères solides indispensables à toute croissance heureuse. »

Laure de Fazende

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