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A toutes celles pour qui il est difficile de confier ses enfants…

 
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On a parfois la chance d’être bien entourées. Des grand-mères pas loin, des sœurs, des amies qui gentiment demandent ou acceptent de s’occuper de nos enfants pour nous offrir un peu de temps libre… Ou simplement nous permettre de rester une heure de plus au travail ou de faire les courses seule (pour une fois). Seulement voilà, cela peut se révéler à double tranchant.

Une vague de culpabilité

Pour ma part, je suis toujours traversée par une vague de culpabilité. Cette fameuse phrase « Mais comment a fait ma grand-mère ? qui faisait tourner sa maison et une batterie de pas moins de 6 enfants, sans même se plaindre »… Alors que moi j’appelle à tout bout de champ pour quémander un peu d’aide… Je m’en veux… D’avoir besoin d’être tranquille quelques heures ou bien simplement de ne pas tout gérer avec des petits à emporter partout.

J’envie toujours ces mères qui donnent l’impression d’avoir des enfants tout terrain… Moi je n’y arrive pas toujours. Et puis parfois, je me rassure : franchement, ne sont-ils pas mieux à faire des dessins et à raconter des histoires avec leur baby-sitter, pendant que moi je profite d’un peu de calme pour rentrer les retrouver avec plus de plaisir ?

Personne ne gère aussi bien que moi donc…

Plus mes enfants sont petits, plus je me sens control freak quand je les confie. Après tout, je suis la seule à connaître leurs petites habitudes, leurs rythmes, les repas à donner, les choses à ne surtout pas proposer, les coins qui peuvent blesser, les prises électriques non sécurisées, les chaises qui valsent. Souvent, lorsque ma mère accepte gentiment de les garder, elle m’écoute sans patience et termine par un grand « oui, c’est bon, j’en ai eu 4 c’est pas si compliqué »… Et je me sens coupable de lui montrer peu de gratitude, de gâcher le plaisir avec mes petites règles.

Mais j’essaie aussi de faire en sorte que tout le monde passe un bon moment ensemble en aidant à interpréter les petits signes de mes enfants que je connais par cœur. Rien de pire qu’une aprem grand-mère gâchée parce qu’elle ne trouve plus le doudou ou qu’elle a oublié le dosage du biberon. Alors maintenant je décomplexe, c’est un peu à prendre et à laisser. Mes enfants sont livrés avec un semblant de mode d’emploi qui supporte quelques libertés mais pas la contradiction totale.

Et pour plus de simplicité, tips de la maman flemmarde, je me suis tapé mon mode d’emploi sur word et je le mets à jour très régulièrement avec les nouveaux points d’attention (il essaie de tenir assis mais ne tient pas encore, mets des coussins partout autour) ! Ou les petites maladies (donner 3 granules d’homéopathie), les crèmes, les habitudes mouvantes. Bref, je me l’imprime à chaque «délégation».

J’ai du mal à faire confiance

Parfois, certains gestes me dérangent. Certains ont oublié qu’à 3 mois, un bébé c’est certes moins fragile qu’à une semaine… Mais ça ne peut pas être secoué comme un prunier pour faire à dada… Ça, je trouve que c’est vraiment la partie la plus compliquée lorsque l’on confie nos enfants. Expliquer doucement qu’il faut faire attention sans blesser… Là-dessus, désolée je n’ai toujours pas trouvé de recette magique. Cela relève plus généralement de la confiance difficile à accorder à d’autres personnes. Dur dur de confier nos petites têtes blondes sans stresser à l’idée que quelque chose ne tourne mal… Ou angoisser à la perspective que nous ayons oublié une recommandation…

Je n’ai pas besoin de leurs phrases intrusives sur mon éducation

Enfin et pas des moindres, les opinions… Nous laissons fatalement quelqu’un rentrer dans notre sphère privée, et nous en retirons souvent des avis ou des réflexions… Et ce qui est fatal a été de passer un été à être contredite par ma mère à chaque fois que j’émettais un avis sur un de mes enfants. « Je ne sais pas ce qu’il a aujourd’hui, j’ai du faire quelque chose qui l’a mis en pétard et il est grognon », et elle de répondre d’un ton qui ne supporte pas l’objection « mais non, il est fatigué, les journées sont épuisantes pour lui »… Ou bien ces prises d’initiative totalement aux antipodes de nos habitudes « oui, j’ai fait déjeuner ton fils à 11h, il avait faim »… Bref, lorsqu’on laisse trop de place à une baby-sitter ou à un parent, attention à bien garder vos distances.

Garder temporairement et régulièrement les enfants des autres ne fait pas de vous un de leurs parents pour autant…

Je suis reconnaissante pour toute l’aide qui m’est proposée mais parfois, je me dis qu’il serait plus simple ou sans doute moins irritant de garder mes enfants moi-même. Ceci étant très égoïstement confessé, je sais d’expérience que mes enfants, eux, sont bien heureux de voir de nouvelles têtes et que ces moments sont souvent bénéfiques pour tout le monde. Chacun y trouve son compte.

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