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Accoucher à l'étranger ?

 
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Accoucher à l’étranger

A l’instar du documentaire réalisé par Gilles de Maistre sur le « Premier cri » du nouveau-né, les femmes du monde entier ont toujours accouché selon leurs traditions. Des us et coutumes qui, de l’Amazonie au Sahara, de Paris à Manille, sont différents.
Quand un couple, une famille s’expatrie, il devient légitime de se demander ce qui se produirait si un bébé naissait dans le pays de destination.

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Est ce mieux qu’en France ? Réunit-on toutes les conditions de sécurité ? La douleur est-elle bien gérée ? Toutes ces questions reposent également sur les différentes écoles du « bien-naître » : avec ou sans péridurale, avec ou sans médicalisation?…
Souvent, cela révèle l’état d’esprit du pays dans lequel a lieu la naissance.
Par ailleurs, il peut y avoir les barrières culturelles : une langue différente, des protocoles médicaux différents. Prenons quelques exemples.

Au Danemark 

A Copenhague, Amélie S. vient de donner naissance à son troisième enfant, une jolie petite Daphné. Quelle surprise d’être renvoyée chez elle pendant le travail, alors que son col était dilaté à plus de 6 cm. « Madame, vous avez encore le temps ! » lui a-t-on dit.
Amélie est donc revenue plus tard donner naissance, sans péridurale, selon son choix, et guidée par la sage-femme qui l’avait accompagnée tout au long de la grossesse. Cette dernière lui avait enseigné en anglais les techniques de respiration et de concentration pour une meilleure gestion de la douleur.
Amélie ne regrette rien, elle a même trouve en cette troisième naissance, un véritable accomplissement personnel. « J’étais sereine car en confiance ». 

copenhagen-683594_1920copenhagen-683594_1920Au Danemark, les naissances ont principalement lieu chez soi, en présence d’une sage-femme ou dans les maisons de naissance, des lors que la grossesse ne présente aucune pathologie. L’accompagnement naturel de la naissance est privilégié : pas de provocation de la naissance, peu de péridurale et de césarienne ; la parturiente peut déambuler, manger, boire ou prendre un bain pendant le travail.
Tout est fait pour que la femme exploite ses ressources propres. Mais si vous demandez la péridurale, vous l’avez, bien sûr ! Les sage-femmes comparaient les statistiques de bonne naissance entre la France et le Danemark devant Amélie : les résultats sont sensiblement les mêmes en prenant des chemins différents.

Pas d’échographie par exemple au Danemark, ce qui serait inconcevable en France.  En 2013, une etude de The Economist – Intelligence Unit* a établi que le Danemark était le 5ème pays ou il était le plus agréable de naître, puis de vivre…

 

A Dubai

Les Emirats Arabes Unis, dans cette étude, ont été classés 1er du monde arabe… Alors comment cela se passe à Dubai ? A l’inverse des pays du nord de l’Europe, on est plutôt ici dans l’ hypermédicalisation. Les infrastructures sont très modernes, tout comme le matériel médical.
Un bémol : la médecine est très onéreuse et il faut être bien couvert par sa sécurité sociale et sa mutuelle pour pouvoir y faire face. L’accouchement se déroule à l’hôpital et la première chose que l’on vous demandera est de passer par la caisse… sans quoi, vous ne pourrez accoucher…

Les médecins sont de toutes nationalités et polyglottes, et certains gynécologues ont suivi les cours des universités de médecine française. Cela apaise les futures mamans sur l’usage de protocoles connus.

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L’entourage est important, et les infirmières réalisent beaucoup d’actes médicaux directement dans le cabinet : cela diminue les intermédiaires et les pertes de temps pendant le suivi de grossesse. Vous rencontrez votre gynécologue tous les mois comme en France et la grossesse est ponctuée d’échographies systématiques, dont une plus poussée : la fameuse échographie morphologique du 5ème mois.
Le toucher vaginal n’est pas une obligation si vous avez déjà mené des grossesses à terme et il faut reconnaître que c’est appréciable!
Les césariennes sont beaucoup demandées par confort, ce que condamne l’OMS, mais rien ne vous y oblige, bien sûr. 

La naissance en elle-même se présente comme en France : l’obstétricien, l’anesthésiste, les infirmières vous attendent et il n’y a rien à redire.
Seul le délai de repos pour la jeune accouchée est critiquable : 48h maximum pour une naissance normale et un jour de plus pour une césarienne.
Toutes les nationalités se côtoyant à la maternité, il n’est pas rare de souhaiter rentrer se reposer plus vite chez soi,  lorsque la fête se fait publique dans la clinique et nuit a votre récupération physique !

En conclusion 

La question de la confiance est primordiale : choisir le bon médecin, la bonne sage-femme, la personne avec qui l’on développe une relation si singulière autour d’un être en devenir conditionne beaucoup la naissance. Il faut se renseigner autour de soi, interroger les expatriées de longue date : elles auront un hôpital, une clinique à indiquer ou un médecin à recommander. 

Il existe également un aspect à ne pas négliger : les couvertures-santé des patientes.
Avec la Caisse des Français de l’Etranger, la grossesse et l’accouchement sont pris en charge. Les mutuelles doivent aussi jouer leur rôle. Pour en savoir plus, il ne faut pas hésiter à solliciter les services RH de la société qui vous emploie, vous ou votre conjoint.
Il ne faut pas non plus hésiter à rentrer en France si un souci se présente et que le pays d’accueil ne peut faire face comme vous le souhaiteriez.
Enfin, accoucher à l’étranger peut-être bien pour la famille, le père étant là, mais si vous avez besoin de l’aide des vôtres, alors peut-être est-il préférable de revenir ? A vous de voir !…

Victoire MASSART

Témoignages des mamans

Je suis restée à l’étranger pour accoucher mais j’ai demandé à ma maman de venir pour m’aider ! Le fait qu’elle soit là m’a rassurée et m’a beaucoup soulagée dans l’organisation, la garde de mes autres enfants…
Le petit bémol, c’est qu’une fois qu’elle est là, elle reste (vu le nombre d’heures de vol) ! J’avoue que, de temps en temps, j’aurai préféré rester en famille « proche », et dégager plus de temps pour être avec mon mari et mon nouveau-né. Anne-Laure C

Je suis rentrée pour accoucher en France. Je ne me sentais pas en sécurité à l’étranger et je n’avais pas vraiment confiance en leurs équipes médicales. Le climat politique actuel n’arrangeait rien, et puis c’était mon premier, je voulais pouvoir le montrer au monde entier, à ma famille, mes amis !
J’étais ravie de ma décision, le seul hic, c’est que vous devez rentrer suffisamment tôt pour pouvoir prendre l’avion sans risquer d’accoucher en plein vol, et vous prenez un petit risque que votre mari ne soit pas présent au moment de la naissance ! Valentine de F

J’ai accouché en Thaïlande et cela a été une expérience incroyable ! Ok, incroyable parce que vous découvrez votre petit bout, mais incroyable aussi parce que j’étais une véritable princesse. Les hôpitaux pour expatriés sont privés et ressemblent à des hôtels 5 étoiles. Vous êtes chouchoutée pour les repas, les soins, on s’occupe de vous et de votre bébé à merveille, vous n’avez plus envie de partir ! Marie C

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