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5 conseils pour se débarrasser de la culpabilité maternelle

 
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Enceinte, vous avez vécu un début de grossesse épanoui et vous aviez une image idyllique de votre maternité. Après l’accouchement, votre bébé repu s’abandonnant dans vos bras, une jolie chambre aux jouets bien alignés, des sourires, des gazouillis. Oui mais voilà, il est 18h, votre nouveau-né ne s’arrête plus de pleurer, vous êtes fatiguée à en mourir et vous avez l’impression d’avoir tout essayé les premiers mois. Votre maman/belle-mère/meilleure amie bien intentionnée commence à vous donnez des conseils sur l’allaitement, sur votre relation mère-enfant, sur le développement de votre enfant ou même sur votre vie de famille ! Et ça y est, la voilà ! Elle s’insinue doucement mais sûrement… la culpabilité maternelle ! Celle qui vous dit que vous ne savez pas faire alors que toutes les autres y arrivent en un tour de bras. Celle qui assiste joyeusement à votre noyade quand toutes vos copines nagent aisément entre carrière, enfants, maison. Bref, celle qui sera toujours là quand vous vous rendrez compte que vous n’êtes pas la mère que vous pensiez être pour votre nouveau-né (car, non, être une jeune maman n’est pas facile mais arrêtons de culpabiliser et de vouloir être une mère « parfaite ») ?

Voici donc une petite liste non-exhaustive de 5 conseils pour s’en débarrasser quand on est une jeune maman (ou au moins l’éloigner quelques heures) :

1. Arrêtez de vous comparer

S’il n’y avait qu’un seul conseil à retenir, ce serait celui-là. Il n’y a pas qu’une seule manière d’être mère et donc aucune comparaison ne tient la route. Et dites-vous toujours que vous ne voyiez qu’une partie immergée de l’iceberg. Oui, cette maman est toujours à l’heure à la sortie de l’école avec ses goûters sains et faits maison mais sa maison est peut-être un immense chantier. Et cette autre qui a un doctorat, travaille d’arrache-pied et a des enfants si sages… elle enfourne probablement des pizzas surgelées ou des plats tout prêts le soir en rentrant du travail. Bref, vous êtes très bien comme vous êtes avec votre propre équilibre éducatif et familial !

2. Soyez en accord avec ce que vous êtes

Il est sans comparaison plus facile de faire ce qu’on est, que d’imiter ce qu’on n’est pas.” Tout est dit. Si être à la maison avec votre nouveau-né ne vous comble pas et que vous rêvez de travailler, allez-y ! A contrario, si pendant l’adaptation en crèche de votre petit dernier (et que vous pouvez vous le permettre), votre ventre se tort, prolongez votre congé parental. Suivez votre intuition ! Même le meilleur livre d’éducation du monde ne pourra remplacer ce que vous avez intuitivement envie de faire.

3. Restez simple

Nul besoin d’avoir le dernier matériel Montessori ou de faire des visites de musée tous les weekends pour être dans le club des bonnes mères. Si vous avez une folle envie de rester à la maison parce qu’il fait froid dehors ou tout simplement parce que vous êtes fatiguée, faites-le ! Vos enfants apprendront aussi en restant avec vous vautrés allongés sur le canapé à lire des histoires, à rejouer pour la cinquantième fois la même histoire avec leurs Playmobils ou à cuisiner trois madeleines. Même Céline Alvarez valorise l’importance de « prendre le temps de ne rien faire et de rêvasser ». Être simple c’est aussi éduquer ses enfants !

4. Lâchez prise

Probablement le plus dur quand fleurissent sur la toile pléthore de trucs-et-astuces pour une éducation parfaite. Nous avons devant nous le Graal pour être une bonne mère et avoir des enfants « bien » (bien éduqués, bien dans leurs pompes, bien à l’école, etc). C’est là tout le hic avec l’éducation, nous ne maîtrisons pas tout ! Il faut donc apprendre à lâcher-prise, accepter que ça déborde, que ça ne corresponde pas en tous points à nos principes et déroger parfois à ces derniers pour faire face à la vraie vie. Nos enfants n’en seront pas moins bien éduqués. Au mieux, ils auront une maman plus sereine !

5. Pardonnez-vous

Vous avez perdu patience 30 secondes après avoir récupéré vos enfants à l’école et priez pour que le temps passe vite jusqu’à 8h30 le lendemain ? Du coup, vous avez envie de crier sur la prochaine personne qui vous parlera d’éducation bienveillante tout en culpabilisant de ne pas arriver à être cette mère patiente et à l’écoute ? C’est NOR-MAL ! Tous les enfants usent le quota de patience de leurs parents. Et croire qu’on sera toujours à l’écoute c’est croire qu’une mère est un individu isolé qui vit au-dessus des tracas du quotidien (pas de bouchons en sortant du travail, pas de machines qui tombent en panne, pas de nuits hachées par les cauchemars du petit dernier). Alors pardonnez-vous si un soir vous n’y arrivez pas et que vous éclipsez d’un coup de balai tous les rituels du coucher pour vous retrouver seule au plus vite. Après tout, le sommeil aide nos enfants à consolider leurs nouvelles connaissances et à bien grandir, non ?

 

Marie-Amélie Clement

@bonjour.melie

Crédit photo : Hemya Photography pour Maman Vogue

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